Dans France Football, Paul Bernardoni a fait son autocritique après l’échec de son passage aux Girondins de Bordeaux. “Avec mon conseiller, Thierry Gras, on a pas mal discuté. Il m’a dit que je devais faire plus et il m’a montré une vidéo de Johnny Wilkinson, le rugbyman. Ça m’a fait un électrochoc! J’ai regardé également des vidéos extraordinaires de Grégory Coupet, de cyclistes aussi. Je me suis dit : “En fait, je n’y suis pas.’’Quand on voit l’entraîneur de natation Philippe Lucas (ancien coach de Laure Manaudou notamment) être dur avec ses athlètes mais dire qu’il n’y a que le travail qui paie, il a raison. Je me suis dit que je devais rentrer dans une routine dure de travail. J’ai eu la chance de rencontrer Pierrot Labat, un gars extraordinaire**. Avec lui, j’ai travaillé uniquement le jeu au pied, deux fois par semaine. J’en avais fait la demande, acceptée par le club. Bordeaux, ç’a été un peu compliqué mais ça m’a servi pour beaucoup de choses […] Je n’étais pas heureux puisque je ne jouais pas. Moins j’y étais et mieux je me sentais, entre guillemets. J’avais l’impression de ne servir à rien, je me sentais un peu invisible. Après, j’ai commencé à travailler juste pour moi. Aujourd’hui, j’arrive une heure avant et je pars une heure et demie après”.