Depuis son arrivée aux Girondins de Bordeaux au poste de directeur sportif, Alain Roche a pris le temps de le soin de jauger l’environnement du club, et sa composition. Dans un premier temps, l’ancien défenseur central a pris le temps de rencontrer tout le monde au sein du club, puis dans un second de converser avec les agents traitant avec le FCGB, mais également ceux des joueurs arrivant en fin de contrat afin de statuer de leur avenir, en corrélation avec l’avis de Jean-Louis Gasset et son staff.

Reste qu’en l’état actuel des choses, il y a encore la cellule de recrutement des Girondins de Bordeaux, qui a été réorganisée à l’arrivée d’Eduardo Macia. Le désormais “ex” directeur du football, dont Frédéric Longuépée s’est séparé, avait fait venir plusieurs connaissances et anciens scouts, fervents de ce qui s’appelle “La Data”, et se séparant par la même occasion d’anciens recruteurs historiques du club comme Laurent Calippe, Paul Marchioni ou Thierry Bonalair, qui ont vite trouvé un point du chute. Restait alors Eric Guérit, ancien joueur du club. Fraîchement arrivé, Alain Roche n’a pour l’instant pas pris de décision quant à un départ du nouveau responsable du recrutement du club (“Head of scouting”), à savoir Ollie Waldron. Alain Roche se dit même prêt à travailler avec eux, assurant que les contacts sont bons. A la différence près que sans argent, les Girondins de Bordeaux ne pourront plus cibler les joueurs habituellement ciblés par l’ancien de Leicester. En effet, comme rapporté à Sud Ouest, Alain Roche a demandé à Ollie Waldron de s’adapter au marché français. L’on pourrait ainsi se diriger vers des joueurs en provenance de la Ligue 2, comme d’autres clubs l’ont fait avant nous, avec une bonne réussite. On pense notamment au SCO d’Angers ou encore à Montpellier. « Il doit avoir une approche plus française. Nous ne sommes pas sur le marché des joueurs à 10-12 millions. On vise plus bas » précise Alain Roche au quotidien sportif régional.