Guillaume Hoarau quitte les Young Boys de Berne. L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux part libre, puisque le club suisse n’a pas souhaité le prolonger. Mais ce n’est pas pour autant qu’à 36 ans, il compte raccrocher les crampons. Il envisage de continuer, pourquoi pas eu Suisse, sinon dans d’autres pays. Et il a déjà des touches, comme il l’a confié à Blick.

“C’est fini. C’était une belle histoire. Mon cœur a été grand et plein d’émotions pendant ces six années incroyables. C’est le niveau émotionnel. Au niveau du sportif, je pense que j’ai fait du bon travail. Quatre titres en six ans, ce n’est certainement pas mal. Et pouvoir dire au revoir avec la victoire en coupe, c’était magique. Aussi parce que j’ai eu le temps de digérer la décision du club. Si cela m’avait été dit à la veille de la finale, cela aurait été très différent. Et j’ai surtout pu dire au revoir aux fans. C’était une belle nuit. J’ai pu dire au revoir à tout le monde. Mais c’était aussi strict. Parce que j’avais tout organisé. Une fois de plus […] J’ai souligné à plusieurs reprises dans la perspective de ce match que je voulais continuer ma carrière. Absolument rien n’a changé à ce sujet. J’aurais aimé faire ça ici, à Berne. Mais le club a pris une autre décision avec laquelle je n’étais pas d’accord. Mais c’est comme ça. Les responsables y ont réfléchi et sont arrivés à cette conclusion qui m’a déçu. Parce que je voulais continuer. Pas pour me prouver quoi que ce soit, mais parce que je me lève heureux tous les jours, conscient du privilège d’être footballeur professionnel. Je ne peux pas abandonner mes crampons parce que certaines personnes veulent que j’arrête. Tant que je peux faire mon travail avec cette passion et avec ces émotions, je continuerai. Nous recherchons maintenant des solutions. Mon agent Michel Urscheler a déjà reçu quelques appels. Et si ça ne marche pas ici en Suisse, nous avons reçu des appels de Turquie, du Brésil et d’Australie (sourires). Le téléphone portable sonne joyeusement et me montre que 36 ans n’est qu’un chiffre symbolique. Apparemment, l’expérience a encore sa place dans ce milieu […] Il n’y a eu aucune discussions avec le club. Tu peux me dire: d’accord, Guillaume, tu gagnes beaucoup. Trop. Nous ne pouvons plus payer ce salaire. J’aurais été prêt à jouer pour un salaire inférieur. Vous pouvez dire: d’accord, il est toujours blessé. Mais je n’étais pas souvent blessé et je marquais des buts. Certains d’entre eux valaient quelques millions de francs… Mais il n’y a pas eu de véritable discussion. Le directeur sportif Christoph m’a informé de la décision de ne pas obtenir de nouveau contrat, l’a brièvement justifiée, c’est tout”.

https://www.facebook.com/guillaumehoarauofficiel/posts/3433120106740718