Jonathan Ayité : “J’ai fait les essais à Monaco, ça ne s’est pas bien passé. Ils m’ont donné un maillot de Franck Dumas à l’époque, grand attaquant (rires), et je suis rentré bredouille”

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    Jonathan Ayité, auprès de Farid Rouas, est revenu sur son parcours jeune où il a connu le centre de formation des Girondins sur la tard après avoir tenté celui de Monaco.

    « Quand je suis arrivé à Bordeaux, je suis rentré direct dans la case CFA. Je ne suis pas passé par les catégories précédentes, je suis directement arrivé en réserve, et j’avais juste un pas à faire pour arriver dans le monde professionnel. J’ai eu la chance de côtoyer les pros assez régulièrement. Ce qui a peut-être fait la différence, c’était ma fraicheur mentale. Je n’étais pas dans les catégories de jeunes et souvent, arrivé à l’adolescence, mentalement tu arrives dans une phase de doute, etc. Quand je suis arrivé aux Girondins de Bordeaux, j’avais toute la fraicheur, c’est parti tout seul. J’ai joué comme je le faisais depuis tout petit. J’ai eu Patrick Battiston et Marius Trésor, qui me disaient que ma force était surtout l’aspect mental. Je ne lâchais rien, et ils me disaient que ça avait plus d’importance que d’avoir des qualités. On s’aperçoit au haut niveau, parce qu’il y a de l’usure mentale… Si mentalement tu n’es pas costaud, en général tu ne réussis pas […] Il faut savoir qu’à l’âge de 14 ans, j’avais déjà refusé d’aller aux Girondins de Bordeaux. J’avais l’opportunité de rentrer au centre de formation et à l’époque, j’étais de Bordeaux, mais Monaco était le club de mes rêves avec Thierry Henry, Enzo Scifo, Martin Djétou (rires)… Je voulais aller là-bas. Mais Bordeaux me faisait rentrer au centre de formation, et à Monaco il fallait faire des tests. Si j’avais été un peu plus encadré, on m’aurait peut-être dit d’aller à Bordeaux… Je suis parti à Monaco, j’ai fait les essais, et ça ne s’est pas bien passé. Ils m’ont donné un maillot de Franck Dumas à l’époque (sourire), grand attaquant (rires), et je suis rentré bredouille. Je suis rentré chez moi, je pleurais. Je pense que cet épisode-là m’a servi pour après. Au Stade Bordelais, j’avais 17 ans, mais je jouais avec l’équipe première qui était en CFA2 à l’époque. Je n’arrêtais pas de marquer et du coup, les Girondins sont revenus, le train est passé une seconde fois, et je suis allé là-bas ».

    Retranscription Girondins4Ever