Valentino Aiassa : “Ici, peu de joueurs peuvent passer 3-4 joueurs parce qu’une fois que tu as passé le premier joueur, le deuxième arrive et te tacle. Le football est plus agressif ici”

    Valentino Aiassa, l’un des derniers arrivés en provenance du Proyecto Crecer aux Girondins de Bordeaux, est revenu sur le ressenti de ses parents au moments où ils ont su qu’il allait quitter l’Argentine pour la France. “Ils ont vu que c’était la meilleure opportunité pour continuer à progresser et c’est ce qui se passe en ce moment, justement. Aujourd’hui, ils se rendent compte de tout ce que je suis en train de vivre. J’ai pris de la confiance. Lors de ma première année, l’adaptation était très difficile mais j’ai su m’adapter. C’est ce qui est le plus difficile quand tu vas dans un club étranger”.

    Aujourd’hui, les Girondins de Bordeaux et le Proyecto Crecer ne sont plus associés. Mais il espère avoir la même trajectoire que beaucoup de joueurs qui ont réussi, en provenance de ce centre en Argentine. “C’est vrai que grâce au club et au Proyecto Crecer, il y a de nombreux joueurs qui ont eu cette opportunité de venir dans ce club, comme Valentin Vada, Daniel Mancini, Emiliano Sala… Ils ont vécu cela grâce au Proyecto Crecer”.

    Valentino Aiassa fait part aujourd’hui, et après deux ans au club, des différences entre les deux pays, au niveau du football. “La différence se fait dans la façon d’envisager le football. Ici, c’est un football très agressif avec des joueurs qui courent beaucoup sur le terrain. Il y a beaucoup de pression pendant le match. Ici, la seule façon de jouer est de le faire rapidement, c’est ce que nous apprennent les entraîneurs. C’est ce qui a été le plus difficile dans mon adaptation car ils jouent plus individuels. Ici, peu de joueurs peuvent passer 3-4 joueurs parce qu’une fois que tu as passé le premier joueur, le deuxième arrive et te tacle. Le football est plus agressif ici”.

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    Traduction Girondins4Ever par Magali