Nisa Saveljic : “Le président du Partizan Belgrade m’a appelé et m’a dit qu’il y avait un club qui était très intéressé, c’était les Girondins de Bordeaux. J’étais un peu choqué”

    Nisa Saveljic, pour GirondinsAnalyse, s’est souvenu de son transfert aux Girondins de Bordeaux, lui qui arrivait du Partizan Belgrade en 1997.

    “C’est très particulier car ça s’est fait au dernier moment. J’avais eu un contact et j’étais suivi par Udinese, un club très pointu en Italie pour chercher les grands talents des Balkans. J’étais d’accord avec les conditions pour rejoindre ce club à ma fin de contrat. J’étais avec la sélection, on jouait un match de qualification pour la Coupe du Monde contre la Slovaquie. Le président du Partizan Belgrade m’a appelé et m’a dit qu’il y avait un club qui était très intéressé, c’était les Girondins de Bordeaux. J’étais un peu choqué. Il me dit que Jean-Louis Triaud et Charles Camporro sont là, qu’on peut discuter les conditions et savoir si ça m’intéresse. Après, j’ai discuté avec Jugović, Mihajlovic, Milkovic, etc… pour prendre quelques conseils. Ils m’ont dit qu’Udinese est un très grand club mais Bordeaux… Après, je regarde les traditions, etc… et je n’ai pas hésité. Charles Camporro est venu, il était une heure du matin. Puis j’ai signé un pré-contrat avec les Girondins, ça a été hyper vite. Mon aventure a commencé à l’été 96 sous les ordres de Guy Stephan, avec son adjoint Elie Baup. C’était très difficile car je ne parlais pas un mot de français. C’était un peu dur pour moi mais quand je suis arrivé aux Girondins, même à l’aéroport, j’ai eu un accueil vraiment extraordinaire. J’ai senti dès le premier coup que c’était comme une famille avec tout le monde, les employés au Chateau du Haillan, Charles Camporro, Jean-Louis Triaud, les supporters et les joueurs. J’avais beaucoup de chance. J’ai rencontré Lilian Laslandes, François Grenet, toute la génération Michel Pavon, Johan Micoud, Lassina Diabaté, Wiltord. On était de la même génération. Lilian (Laslandes) était venu d’Auxerre. C’était pour moi pour apprendre le français, la coutume française. Je m’adaptais très rapidement. Quand vous arrivez dans un pays, un grand pays, il faut s’adapter de suite”.

    Retranscription Girondins4Ever