Florian Brunet : « On a des bonnes relations avec Alain Roche, mais on lui a rappelé que tant que Longuépée serait en place, tant qu’il y aurait ce logo, il y aurait quelque chose qui n’irait pas »
Invité à donner son avis sur le travail d’Alain Roche, Florian Brunet, dans Top Marine et Blanc, a tenu à délivrer un message plus large sur les Girondins de Bordeaux, et notamment les attentes des Ultramarines.
« Il faut quand même parler du contexte global. On est plus que jamais en conflit. On a aussi Alain Roche régulièrement au téléphone, même avant qu’il n’arrive. On a des bonnes relations avec Alain Roche, mais tout récemment on lui a rappelé que tant que Frédéric Longuépée serait en place, tant qu’il y aurait ce logo, il y aurait quelque chose qui n’irait pas. On ne retrouvera pas de plénitude. Longuépée a un passif qui est impardonnable, inoubliable. On ne pourra plus jamais travailler avec cet homme-là. On sait qu’il est de plus en plus isolé. On a quasiment même la certitude qu’il n’a plus le chéquier. Donc il faut que cette marginalisation de cet homme-là continue et qu’on aille le plus rapidement possible vers son départ. Et ensuite, on a pu voir avec ce logo, lors du match de Lyon, les dégâts que cela pouvait causer (le speaker de l’OL, pour présenter les joueurs bordelais, a annoncé l’équipe des ‘Bordeaux Girondins’ au lieu des Girondins de Bordeaux – il s’est excusé depuis, ndlr). D’afficher Bordeaux Girondins sur le logo, les gens disent Bordeaux Girondins… Ça, c’est dramatique. Avec Alain, on se comprend. Alain, je le voyais à la plaine du Haillan. Aujourd’hui, la plaine du Haillan, c’est un camp retranché, avec des stadiers partout. Dans les années 90, c’était portes-ouvertes, les joueurs étaient accessibles, et Bordeaux était une grande famille. Bordeaux était une grande famille, et il faut qu’on retrouve ça parce que c’est Bordeaux. La présence de Longuépée, et ce logo… Alain Roche sait ce que veut dire le terme Girondins de Bordeaux, et ce n’est pas Bordeaux Girondins. Il y a ces deux combats qu’on mènera jusqu’à avoir satisfaction. Mais Alain Roche a certainement amené de la compétence, une histoire… Ce sont des choses dont on parle depuis le début, du sentiment d’appartenance. Même Jacquemier reprend les termes formation, ancrage local… Voilà le résultat de notre combat depuis deux ans et demi, parce qu’il y a deux ans et demi, ce n’était pas ce discours-là qu’on entendait… La genèse du conflit, c’était celle-là, quand Longuépée nous disait ‘peu importe les résultats sur le terrain, nous allons faire venir un autre public, nous allons créer des activités autour du terrain qui créeront de la richesse’. C’est ça la genèse du conflit… C’est le terrain qui est important. L’interview de Jacquemier dans Ecofoot très récemment, disait exactement ça. On voit que notre combat, est un combat déjà gagné. C’était un combat avant tout philosophique, et ce combat est déjà gagné. Alain Roche, Jean-Louis Gasset y participent, et il faut continuer comme ça jusqu’à ce que Longuépée prenne le train pour Paris, et jusqu’à ce qu’on retrouve un emblème digne de ce nom ».