Christophe Monzie : “J’en ai un peu marre d’entendre dire qu’il y a toujours un problème avec l’entraineur. Comptez le nombre d’entraineurs qu’on a eus, et malgré ça, ça ne marche jamais”
Christophe Monzie, dans Top Marine et Blanc, a expliqué qu’il ne voulait plus entendre qu’il s’agissait d’un problème d’entraineur aux Girondins de Bordeaux, l’histoire se répétant sans cesse peu importe la personne à la tête de l’équipe.
« Laurent Koscielny a dit des choses très justes et finement analysées. C’est une question d’envie, pas une question de valeur intrinsèque des joueurs. Ceux qui sont aujourd’hui un peu sur la sellette, sont des garçons qui étaient en pleine bourre lorsqu’ils sont arrivés. Il faut se rappeler le rayonnement qu’ils avaient dans leur club. Est-ce que ce n’est pas finalement un problème de club, qui existe depuis longtemps. J’en ai un peu marre d’entendre dire qu’il y a toujours un problème avec l’entraineur. Comptez le nombre d’entraineurs qu’on a eus, et malgré ça, ça ne marche jamais. On a un staff qui est là, qui est peut-être l’un des meilleurs qu’on n’a jamais eu. Et pourtant il y a quand même des problèmes comme il y en a eu avec Poyet, Gourvennec, Gillot, Tigana, etc. A un moment donné, il faut arrêter de sortir toujours les mêmes poncifs et de toujours continuer à penser que cela vient nécessairement du technicien. Le discours qui ne passe pas, on ne va pas leur faire un programme à la carte non plus. A un moment donné, il y a un coach qui s’appelle Stéphane Moulin, et qui est là depuis 11 ans, et ça marche. A Nîmes on a pris une leçon de courage et d’implication. A Nîmes, il y a deux mois, le Président n’était pas sûr de payer les joueurs. Dimanche, ils avaient deux mecs titulaires qui n’ont pas été alignés parce qu’ils se sont blessés à l’échauffement. Ils perdent leur capitaine après 35 minutes de jeu. Ils utilisent des joueurs qui ne sont pas à leur poste. Et Bordeaux a pris une leçon. On peut très bien, en faisant 269 passes dans ce match, quand Bordeaux en a fait 680… Ce n’est pas le fait de jouer dans une cour d’école qui fait qu’on va gagner les matches. Nîmes a prouvé les choses dans l’envie, dans la motivation face à l’adversité »