Romain Molina : « Vous avez des clubs quand même qui vont dénoncer leurs propres supporters pour des fumigènes ou autres, et des types de prennent des gardes à vue ! Oh ! »
Romain Molina s’est exprimé sur les relations entre les supporters et les dirigeants dans plusieurs clubs de Ligue 1, comme pour les Girondins de Bordeaux.
« Et on pourrait se dire qu’avec un bilan pareil, les dirigeants de club sont ‘morts’. Mais non… Regardez Didier Quillot, qui est le symbole même entre le manque de respect, ce mépris de classe, entre les gens qui aiment le foot et ceux qui le dirigent. Et même après le fiasco de Mediapro, il a retrouvé du boulot tranquille… Et là, le mec tente de revenir dans le football en essayant de convaincre des fonds d’investissement de racheter un club. Le maître […] Vous avez des clubs quand même qui vont dénoncer leurs propres supporters pour des fumigènes ou autres, et des types de prennent des gardes à vue ! Oh ! Regardez-le manque de respect de la direction envers ses supporters… A Nîmes, tu avais même des fans qui se faisaient menacer par l’ancien coach, et c’est normal… Cette situation ne va pas durer éternellement, et beaucoup de dirigeants ont la chance qu’il y ait le Covid. Autrement, ce serait très spectaculaire… Avec des actions des supporters, ça peut toucher aux sponsors, et donc au budget… Jusqu’où ça va aller ? Le fossé est de plus en plus grand. Ce qui est intéressant c’est que cela permet à certains de voir les situations dans d’autres clubs. A travers Eyraud, eh bien tu retrouves les mêmes cas ailleurs, et tu vois que ça ne marche pas… Aujourd’hui, il y a une rupture des relations diplomatiques entre certains clubs de fans et les directions de clubs. La plupart des dirigeants dans un club de football ont vu ‘club’, mais pas football. Je ne suis pas là pour approuver la violence, etc. Mais il y a aussi un autre type de violence dont on ne parle pas, c’est quand on prend en otage un club, et également la passion et l’amour des gens, pour des intérêts personnels, que ce soit au niveau de l’enrichissement ou de l’avancement politique, ou que sais-je. C’est aussi quelque part une forme de violence… Vive le foot, et pas l’industrie du foot »