Terry Lee, l’agent de Hwang Ui-Jo, se souvient que son joueur a commencé à être courtisé après les Jeux Asiatiques en 2018. « C’est ce qui lui a ouvert les portes de l’Europe. Ça a été un tournant dans sa carrière ». Il est également revenu sur son adaptation assez difficile lorsqu’il est arrivé au Japon en 2017. « Heureusement, il y avait deux autres joueurs coréens dans l’effectif, ce qui lui a rendu la vie plus facile. C’est quelqu’un qui marche à la confiance. Si tu lui en donnes, il va te la rendre. Et quand il est confiance, c’est là que tu vois toute l’énergie qu’il déploie avec beaucoup de courses et de mouvements ». Mais après les Jeux Asiatiques, il devient l’un des artisans du maintien du club japonais. « C’est à ce moment-là qu’il est devenu très populaire et qu’il a été accepté par les fans. Il a sauvé le club de la relégation ».

Vient ensuite la proposition des Girondins de Bordeaux en 2019 et il a consulté quelques joueurs sud-coréens évoluant en Ligue 1. « Avant de venir en France, il s’était entretenu avec Kwon (ex-attaquant de Dijon) et Suk (attaquant de Troyes). Ils lui avaient dit qu’il faudrait qu’il soit fort mentalement parce que le joueur asiatique est considéré comme technique mais pas physique. Aujourd’hui, il est fier de montrer que les joueurs coréens peuvent s’imposer en Europe mais ce n’est pas fini. Il veut en montrer encore davantage ».

L’Equipe