François Grenet : “C’était le feu au lac, on balançait des grands coups de tatanes parce qu’on était cuits et qu’il fallait fermer le robinet. Ce sont des moments rares. C’est un peu l’histoire de David et Goliath”

    François Grenet est revenu sur le quart de finale de coupe UEFA de 1996 entre Bordeaux et Milan.

    « J’ai les images en tête du match, et de l’avant match. L’avant match a été très important. On a senti quelque chose, il faisait beau, le virage tétait déjà plein à la reconnaissance pelouse… Il y avait de l’électricité dans l’air, une adrénaline, on sentait qu’il allait se passer quelque chose. On se regardait tous, et on se le disait un petit peu. Après, ça s’est réalisé, et ça a été un bonheur, une soirée merveilleuse pour nous acteurs, mais aussi pour tous les supporters. Ça a été une osmose totale, un moment incroyable qu’on n’oubliera jamais […] Comment expliquer ce qui s’est passé ? Tout le monde y croyait, voulait y croire et ça a donné cette espère d’énergie positive incroyable, qui fait qu’on a réussi à renverser ce grand Milan de l’époque, avec un scénario incroyable, dans une ambiance de feu. Tout était positif, les planètes étaient alignées, parce qu’il faut aussi de la réussite. Gueguette sort quelques parades à la fin déterminantes. C’était le feu au lac, on balançait des grands coups de tatanes parce qu’on était cuits et qu’il fallait fermer le robinet. Ce sont des moments rares. C’est un peu l’histoire de David et Goliath, toutes proportions gardées, qu’on trouve en Coupe de France… Le public y croit, on y croit, les milanais se demandent ce qu’il se passe, ils sont sonnés, et ils ne s’en remettent jamais ».

    Retranscription Girondins4Ever