Bruno Fievet : “J’ai été beaucoup critiqué sur mon projet, que je n’avais pas la fortune d’un King Street, mais que l’amour du club. Ce n’est pas parce qu’on a 20 milliards qu’on va les mettre”
Bruno Fievet s’est exprimé sur sa volonté de rentrer dans la course pour la reprise des Girondins de Bordeaux.
« C’est tout sauf une surprise, cela fait une année que je dis que ce scénario va arriver. La vérité c’est que depuis déjà 7 mois, Frédéric Longuépée annonçait à certaines instances politiques sur Bordeaux, que King Street ne remettrait pas un centime. C’est tout sauf une surprise. J’ai été beaucoup critiqué sur mon projet et sur le fait que je n’avais pas la fortune d’un King Street, et que je n’avais que l’amour du club. Mais ce n’est pas parce qu’on a 20 milliards qu’on va les mettre. On le voit bien, King Street n’arrive pas à éponger le passif qu’ils ont eux-mêmes créé. On ne peut pas mettre ça sur le dos de la pandémie, de Mediapro, sinon 40 clubs déposeraient le bilan. On paye vraiment une politique catastrophique depuis l’arrivée des américains […] L’argent compte beaucoup, encore plus en ces temps difficiles. Je ne vais pas vous répondre sur le montant, parce que ce n’est pas le problème. Le problème c’est dans quel état va être laissé le club. A combien le mandataire va commencer à discuter, combien d’offres différentes il va y avoir. C’est ça la vérité. Peut-être que ça va se vendre à 5-10M€, mais quid des dettes, de la masse salariale qui a explosé depuis des années. Ca ce n’est pas la problématique du Covid mais de la politique qui a été mise en place depuis trois ans, avec des salaires mirobolants aux Girondins, tant sur le sportif que l’administratif. Il y a d’ailleurs plus d’administratifs à Bordeaux que dans n’importe quel club en France. C’est tout ça qu’il va falloir voir. Mais bien entendu qu’on va être très attentifs à la situation, qu’on ne veut pas voir le club mourir car c’est l’un des grands monuments du foot français, même s’il a perdu sa place tout en haut depuis quelques années. Il compte dans le cœur des français. C’est un club qui a une histoire et qui compte. On va tout faire pour mobiliser les gens, pour voir les conditions »