Pierre Hurmic : “Il va y avoir un épurement des dettes. Le prix ne sera pas celui qu’il était hier. Ces repreneurs doivent avoir la surface financière à ce que sera le futur prix d’acquisition”

Pierre Hurmic a confirmé être en contact avec Bruno Fievet et Pascal Rigo pour la reprise des Girondins de Bordeaux, donnant quelques détails également sur ce qui va suivre et ce qu’il attend d’un repreneur.
« Ce n’est pas un secret, ils sont intéressés, Bruno Fievet et Pascal Rigo. C’était difficilement achetable dans la mesure où King Street voulait récupérer sa mise de départ. Il avait fixé le prix de vente du club à 100M€. A ce prix-là, c’était plutôt de nature à dissuader des investisseurs comme Bruno Fievet, Pascal Rigo, mais également d’autres qui s’étaient manifestés. Pascal Rigo a fait des affaires aux Etats-Unis, il a l’air tout à fait sérieux. Il est du coin, il a une vision de ce que doit être un club de foot. Il y a des personnalités qui sont intéressées, avec une nouvelle vision d’un nouveau modèle économique, d’une nouvelle gouvernance du club […] L’avantage de la situation, c’est qu’il va y avoir un épurement des dettes, et heureusement. Le prix ne sera pas celui qu’il était hier, et celui qui était attendu par King Street. Je pense que le prix s’avèrera beaucoup plus intéressant, et ces repreneurs sont quand même sérieusement intéressés. Ils doivent avoir la surface financière à ce que sera le futur prix d’acquisition de ce club. Non, il n’y a pas trop de raisons d’être inquiets, mais il faut être exigent. Je ne veux pas que ce club soit vendu au plus offrant. Vous trouverez toujours un fonds de pension ou un investisseur qui mettra des sommes considérables pour l’acheter, et s’en débarrasser dans les deux années qui suivent. Je souhaite vraiment qu’il y ait une solution durable et une co-construction d’un nouveau club, avec un investisseur qui a vraiment envie de s’inscrire durablement. Le club date de 140 ans, il est vraiment inscrit dans notre patrimoine, pas seulement sportif, il fait partie de l’âme de la ville. On est très nombreux à être attachés à ce qu’il y ait un repreneur tout à fait sérieux ».