Nicolas Paolorsi : “Il va falloir que les repreneurs se positionnent assez vite sinon le club risque une rétrogradation”

Nicolas Paolorsi a commenté le fait que plusieurs investisseurs soient intéressés pour racheter les Girondins de Bordeaux depuis le départ de King Street.
« C’est une nouvelle inquiétante parce que tu perds ton actionnaire majoritaire. Tu perds l’actionnaire qui met 20-30 M€ tous les 6 mois pour essayer de combler le déficit et de maintenir le club dans l’élite. Maintenant, on sait qu’il y avait de gros problèmes de gestion dans ce club. L’avantage avec cette annonce, c’est que le club pour les repreneurs vaut maintenant 0€. Il va falloir mettre de l’argent en fonction de la dette. Ce n’est pas 0 mais à l’époque quand tu négociais avec King Street, tu avais un montant et en plus tu avais la dette et le déficit qui augmente chaque saison. Là, ton club vaut 0. On sait qu’il y a des candidats qui sont intéressés et le maire de Bordeaux nous a bien confirmé qu’il échangeait bien avec 2 candidats sérieux. Bruno Fievet et Pascal Rigo un entrepreneur bordelais, né en Gironde et qui a fait fortune aux Etats-Unis. Il a monté un concept de boulangerie à la française aux Etats-Unis. Lui est intéressé par le club. Dans le projet de Pascal Rigo, il y a Stéphane Martin l’ancien président du club donc c’est un projet assez sérieux. Ils essaient vraiment de monter quelque chose et eux pourraient monter au front. Ça, c’est plutôt positif. Il va falloir que les repreneurs se positionnent assez vite sinon le club risque une rétrogradation. Dans ce genre de procédure, on dit que ça va durer 3 mois maximum. Dans le cas des Girondins de Bordeaux, ça pourrait s’accélérer parce que c’est un club historique du foot français et que c’est un dossier prioritaire pour le tribunal de commerce de Bordeaux. La mairie aura un droit de regard et sera très attentive. Ils vont participer au choix du futur repreneur pour que ça reste dans l’ancrage local […] Pierre Hurmic a aussi évoqué un peu un système de socio comme à Bastia, avec des supporters qui entreraient au capital du club. Il a dit qu’ils réfléchissaient à ça, que ça pouvait être une éventualité ».