Alain Anziani : “Si on voit quelqu’un de pas sérieux, de margoulin, qui ne nous inspire pas confiance, notre rôle sera de dire qu’on n’en veut pas. Un rôle de dénonciation”

    Sur GoldFM, Alain Anziani, le Président de Bordeaux Métropole, a expliqué ce que pouvait être le poids de la Métropole dans le rachat des Girondins de Bordeaux, même s’il est au final minime.

    « On peut avoir une influence, mais elle est mineure, sur le choix du repreneur. Le choix du repreneur va déjà dépendre du mandataire ad hoc, qui va essayer de faire en sorte de diminuer la dette. C’est quand même la première chose, personne ne reprendra une dette énorme. Ça sera son rôle avec la collaboration du Président des Girondins. Là-dessus, on n’a aucun poids. Une fois qu’on aura diminué la dette, il faudra que quelqu’un vienne et rachète la dette. Il n’y aura pas foule pour racheter la dette, et ensuite mettre de l’argent pour qu’il y ait une ambition sportive qui nous convienne. Mon ambition sportive c’est qu’on brille, qu’on ait des Girondins qui ait de grandes ambitions. Notre rôle, est plus celui de « dire oui ». Si on voit quelqu’un de pas sérieux, de margoulin, qui ne nous inspire pas confiance, notre rôle sera de dire qu’on n’en veut pas. On ne va pas retomber dans des errances, dans de mauvaises aventures. C’est un rôle de dénonciation, qui est une force. Ensuite, on a un pouvoir d’influence en discutant avec les uns, les autres. On veut des gens sérieux avec de l’ambition. La métropole a la possibilité d’être dans la corbeille du mariage du stade Matmut, donc ça peut aussi être intéressant pour un repreneur parce que ça valorise ses actifs ».

    Retranscription Girondins4Ever