Loïc Prud’homme, qui s’était déjà manifesté contre King Street il y a près d’un an, s’est exprimé sur TV7 sur le “départ” de King Street des Girondins de Bordeaux.

« J’avais pris position il y a presque un an sur King Street qui est non seulement un actionnaire, mais le pire des actionnaires. Les méthodes de management et de direction de ce club étaient absolument dégoutantes, et je suis poli. Donc je suis content qu’enfin ils s’en aillent. J’avais à cette époque pris position contre King Street en disant que les méthodes n’étaient pas acceptables, j’avais proposé un modèle qui était celui de 50+1, celui qui est en vigueur dans la Ligue allemande : les clubs appartiennent à leurs supporters, à la majorité, donc  50% + 1%, et le reste peut être ouvert aux actionnaires privés. Cela permet d’avoir au moins un contrôle des spectateurs et des supporters, car il faut rappeler que c’est le sport populaire par excellence, et qu’on ne peut pas ramener ça uniquement aux mains d’actionnaires qui veulent faire de l’argent avec un club qui devient une marque, ce qui était le modèle de King Street […] La question maintenant, c’est quel modèle. Il faut qu’on soit vigilants sur l’avenir, nous, responsables politiques, même si ce club évolue dans la sphère privée. Je rappelle que les infrastructures qui leur permettent d’évoluer et de jouer chaque semaine, sont largement payées par les contribuables. Cela nous donne quand même un droit, voire même un devoir, de regarder ça de très près ».

Retranscription Girondins4Ever