Pierre Hurmic s’est exprimé sur la reprise des Girondins de Bordeaux, assurant que beaucoup de repreneurs seraient intéressés. S’il n’a pas de pouvoir de décision quant au choix du futur propriétaire, il s’octroie le pouvoir de conseil sur celui-ci.

« Il est inconcevable que le club soit vendu à une société américaine, ou une société d’investissement, contre laquelle le Président de la Métropole et le Maire de Bordeaux auraient dit ‘on n’en veut pas’. On n’a pas envie de repartir dans ce qui s’est passé. Je ne vois pas le mandataire ad hoc, je ne vois pas King Street, ou le tribunal de commerce, choisir un repreneur qui ne satisfasse pas un certain nombre d’exigences qu’auront posées les politiques, les économiques, les anciens joueurs. C’est à nous de nous organiser pour dire ‘voilà ce que nous voulons pour l’avenir du club’. Et il y a tellement de repreneurs, qu’on aura le choix. Profitons de ce choix pour en prendre un qui soit en phase avec notre vision […] Ce n’est pas nous qui choisissons. Il y a deux jours, j’ai reçu un appel de médecins marseillais qui me disaient ‘on a 350 millions à mettre sur la table, on veut racheter les Girondins, comment on fait ?’. Ce n’est pas moi qui vends le club… Je pense qu’il y a des propositions un peu farfelues. On appelle la mairie de Bordeaux, et on est content de savoir un peu ce qui se passe, je ne vous le cache pas. On les prend (rires). Et ainsi, on voit le nombre, la profusion, les gens plus ou moins sérieux… Mais c’est intéressant pour nous de savoir le profil des gens qui s’intéressent au club. Il y a beaucoup de personnes, et des plus ou moins sérieux, naturellement. Ce n’est pas nous qui choisirons, mais nous pouvons porter un certain nombre de conditions, d’exigences, pour ne pas que le club soit vendu au plus offrant, au premier venu, comme ça a été le cas en 2018 ».

TV7

Retranscription Girondins4Ever