Alain Anziani : “On avait le choix entre la mort subite des Girondins ou une survie avec un peu d’espoirs”

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    Alain Anziani, sur le sujet de la vente du club en 2018, a assuré qu’il n’avait aujourd’hui pas de regrets, expliquant que quelque part il n’y avait pas d’autre choix que de vendre à Joe DaGrosa.

    « Je n’ai absolument pas de regrets. J’ai une analyse qui consiste à dire que les Girondins sont malades depuis longtemps, et sans doute depuis M6, et depuis le dernier titre. C’est une lente descente qui à un moment donné s’est concrétisée. Dans cette longue descente, M6 a dit j’arrête, cela fait des années que j’essaye de trouver un repreneur, je n’en trouve pas, j’en ai trouvé un, si vous n’en voulez pas je m’en vais et vous vous débrouillez’. C’était la mort subite des Girondins. On avait le choix entre la mort subite des Girondins ou une survie avec un peu d’espoirs. Qu’est-ce que vous faites dans ce cas-là ? Est-ce qu’on avait un autre repreneur ? Non. Cela faisait deux ans que M6 cherchait quelqu’un, donc il n’y avait pas d’autre choix […] Il y a des conditions à la bonne reprise. La bonne condition c’est d’abord trouver des gens qui mouillent le maillot, donc des repreneurs. Ca, ce sera essentiel, des gens qui en veulent, qui veulent y aller. Ca ne suffira pas non plus. Après, il faudra des opérateurs, des investisseurs. Il faut du capital dans les années qui suivent. Et troisièmement, il faut une âme, c’est-à-dire des anciens joueurs, des supporters. C’est là leur place. On peut aussi associer les supporters à l’âme, ce sont eux qui la font vivre, et animent ce club. Il faut ces trois conditions pour qu’on arrive à un très bon résultat ».

    TV7

    Retranscription Girondins4Ever