Alain Giresse : “Il y a des repreneurs qui m’appellent, que je rencontre, mais je reste dans ma réserve”

Alain Giresse a fait un point sur la situation des Girondins de Bordeaux et sur les potentiels repreneurs qu’il y a.
« On essaye, chacun, dans son domaine, d’apporter sa contribution. La première solution, c’est qu’il y ait un repreneur qui arrive avec des moyens, face à une situation financière dont on ne connait pas l’exactitude du déficit. C’est d‘abord là que ça va se traiter. Je pense que les créances sont énormes. Est-ce que les créanciers accepteront de baisser leurs créances pour permettre au club de fonctionner, et d’étaler cette dette dans le temps ? Ca, on ne sait pas. Le maire se positionne en demandant un droit de regard sur un modèle financier qui pourrait venir se mettre en place aux Girondins, qui soit différent de ce qui s’est passé. On voit bien l’attitude du fonds d’investissement, voyant la situation financière, qui ne se préoccupe pas d’autre chose que de dire ‘j’arrête, débrouillez-vous’ […] Il faudra aller au concret, à savoir les finances. Il faudra que les repreneurs aident des moyens crédibles, solides, avec derrière des garanties, pour éviter ce qui vient de se passer. Et ensuite, ne pas s’imaginer que d’un coup de baguette magique, qu’on va retrouver les Girondins tels qu’on les a connus par le passé, qui dominaient le foot français. Ce serait donner aux supporters de l’illusion plutôt que de la réalité […] Il y a des repreneurs qui m’appellent, que je rencontre, mais je reste dans ma réserve sur ce que je peux penser, et prendre en considération. D’abord, comme le maire, nous ne sommes pas décideurs. La décision appartient au mandataire. On est là, on voit, on observe, et on a un ressenti par rapport aux uns et aux autres. Mais les discussions précises ne se feront pas avec nous, mais évidemment avec le responsable du tribunal de commerce qui lui discutera d’une façon plus précise et plus profonde qu’on peut le faire […] Mais c’est clair que cela restera toujours le marine et blanc. Je suis tatoué de marine et blanc, bien avant même que la mode soit apparue ».