Christophe-Cécil Garnier : “Il risque une sanction administrative. Mais si par contre c’est au bénéfice d’un tiers, cela peut entrainer une condamnation judiciaire”

    Dans Podcastine, Christophe-Cécil Garnier, journaliste pour Street Press, et qui a publié l’article “Un policier harcèle t-il des responsables de supporters bordelais ?”, est revenu sur ce que risque “Olivier Drague” des suites de ses nombreuses publications publiques, avec des informations normalement confidentielles.

    « Il risque plusieurs choses. Si c’est un policier qui transmet publiquement des informations du TAJ, il risque une sanction administrative de la part de l’administration policière. Ca peut aller du blâme, à des suspensions. Mais si par contre c’est au bénéfice d’un tiers, imaginions qu’il ne soit pas policier mais qu’il ait des connaissances avec un policier qui lui transmet ces informations, pour les mettre publiquement sur Facebook… Là pour le coup, cela peut entrainer une condamnation judiciaire ».

    De leur côté, les Ultramarines ne comptent pas aller plus loin au niveau légal.

    « C’est un peu particulier parce qu’ils ne sont pas très inquiets. En tant qu’Ultras, ils ont un peu l’habitude d’être ciblés, de recevoir parfois des provocations policières. Mais avant ça, c’était assez courant que lors des matches, il y ait certains membres de la police ou de la ‘police de stades’, ou encore les CRS… Les Ultras ont l’habitude d’être ciblés ou de se sentir ciblés par la police. Ils ne vont pas porter plainte parce que ce n’est pas dans leur façon de faire. Mais en même temps ils trouvent ça assez costaud. Les antécédents judiciaires de Florian Brunet, lui-même le dit, ce sont des choses qui remontent à loin. Ils trouvent que c’est une opération de tentative de décrédibilisation, à un moment où il y a de la contestation contre la direction actuelle ».