Jean-Michel Larqué : “Ils n’ont aucun amour propre. Je les mets au banc des accusés, et j’ose espérer qu’à un moment ils paieront la facture”
Jean-Michel Larqué a ciblé les joueurs des Girondins de Bordeaux dans ce qui se passe actuellement, sportivement parlant.
“A la fin des matches aller, Bordeaux était très exactement 10ème. Ils étaient donc bien calés au milieu du classement. Et puis, tout doucement, ils ont glissé, avant même l’affaire King Street. Ils ont tout simplement glissé car ils se sont désintéressés de l’avenir de leur club, de l’avenir de leur équipe, pour s’intéresser surtout à leur propre avenir. Preuve en est, ils étaient dans un cocon. J’ai suivi le feuilleton… Ils ont été épargnés de la première, jusqu’à pratiquement la dernière journée… Ils se sont laissés glisser parce qu’ils étaient hors des problèmes dans le club. Les supporters, ils ne s’en prenaient pas aux joueurs, à l’entraineur, la dispute était centralisée et condensée sur le Président. C’était un feuilleton qui tenait en haleine le microcosme bordelais, les supporters et les dirigeants. Dans tout ça, les joueurs, alors là, au Haillan, c’était la détente, le Club Med. Qui a pu croire aux grandes réunions, avec les administratifs, enfin ce qui restait des administratifs… Parce que dans la chute là-aussi des Girondins, ceux qui ont morflé pour l’instant, ce ne sont pas les joueurs… Il y a eu 26 postes qui ont été supprimés… Si le club allait mieux, si les résultats étaient meilleurs, sans doute qu’on n’aurait pas subi cette hémorragie. Aujourd’hui, quand je pense qu’il faut que ce soit le petit Sekou Mara qui marque… Quand on voit le match affligeant de faiblesse, de manque d’investissement, à Nantes… Il n’y avait rien, ils ont été balayés comme ils le sont depuis des mois et des mois… Ils n’ont aucun amour propre. Je les mets au banc des accusés, et j’ose espérer qu’à un moment il paieront la facture”