Didier Poulmaire : « La question ensuite n’est pas de trouver quelqu’un qui a de l’argent, c’est de trouver la bonne personne, le bon projet, et qu’on ne nous refasse pas un King Street bis »
Didier Poulmaire est revenu sur le rôle du mandataire ad hoc dans ce qui se passe aujourd’hui aux Girondins de Bordeaux.
« Le mandataire ah hoc va essayer de négocier avec les créanciers du club, pour échelonner la dette, la diminuer si c’est possible. Il y a peut-être beaucoup de dettes vis-à-vis de l’Etat, des URSSAF… Son rôle, c’est de se mettre aux côtés du club, d’essayer de renégocier pour que celui qui arrive, reprenne le club en ayant l’assurance qu’il ne soit pas plombé par cette dette colossale. Il n’y a pas d’actifs, mais tu peux avoir une vraie restructuration de la dette donc, en principe, si tout le monde a intérêt à ce que ça se sauve, les créanciers peuvent tentés de… Le club n’est pas encore en cessation de paiement, dans une situation qui provoquerait le redressement judiciaire. On est dans une phase en amont de la vraie catastrophe. Il y a possibilité de s’en sortir pour autant que tout le monde travaille main dans la main. La question ensuite n’est pas de trouver quelqu’un qui a de l’argent, c’est de trouver la bonne personne, le bon projet, et qu’on ne nous refasse pas un King Street bis. C’est-à-dire qu’on choisisse la bonne personne qui va être pérenne, par respect pour ce club. Parce que tu n’as pas envie qu’il disparaisse »