Alain Anziani : “J’en ai reçus trois. Il y a d’autres repreneurs que ceux qui se manifestent publiquement, mais nous n’avons pas forcément accès à leur dossier”
Alain Anziani, Président de Bordeaux Métropole, dans le Conseil du jour, a fait un point sur la situation des Girondins de Bordeaux, expliquant qu’il y avait probablement d’autres repreneurs potentiels.
« La question de l’exploitation du stade et du stade lui-même peut se poser, mais d’abord il faut sauver le club, et ensuite il faudra essayer de trouver le meilleur modèle économique. A la fin, on verra ce qu’on fera avec le stade […] Il faut qu’on puisse accompagner le club dans une ambition forte, et conserver un club qui reste compétitif sur la scène nationale, et si possible sur la scène européenne. Il faut qu’il y ait des repreneurs. J’en ai reçus trois : Monsieur Fievet, Monsieur Rigo, et Monsieur Simon. Tous les trois ont eu beaucoup d’assurance, y compris en parlant de la dette, du stade, de l’exploitation. Il y a d’autres repreneurs que ceux qui se manifestent publiquement, mais nous n’avons pas forcément accès à leur dossier. En tout cas, ce qui nous parait certain, c’est que les repreneurs ont bien compris qu’on souhaitait un ancrage local. Il faut à la fois qu’il y ait un ancrage local car cela peut à la fois assurer la pérennité de l’engagement des Girondins, mais on sait aussi qu’il ne suffira pas. Il faudra mettre sur la table des sommes qui sont assez considérables. Il faudra qu’il y ait des investisseurs, et donc qu’il y ait des garanties morales, de pérennité, mais aussi sur la formation, les féminines, la passion, Le Haillan… »