Alain Anziani : « King Street devra prendre sa décision aux alentours du 10 juillet. En attendant, Bordeaux a une dette de 4.2-4.4M€ auprès de la Métropole »
Alain Anziani, Président de Bordeaux Métropole, s’est exprimé ce qui relie la Métropole aux Girondins de Bordeaux, à savoir le loyer du stade. Le maire de Mérignac a également expliqué que le FCGB devait à la Métropole entre 4.2 et 4.4M€.
« Nous sommes directement concernés. D’abord sur la situation sportive, et on attend tous dimanche. Et sur la situation financière, qui est un peu complexe. Il y a une dette importante des Girondins, un déficit également. La dette de Fortress est de 38M€, exigible fin d’année prochaine. Aujourd’hui, il y a un travail qui est fait par le mandataire ad hoc pour essayer de l’étaler, ou de la réduire. Il y a également la banque Rothschild qui a été désignée, et qui est une grande spécialiste de la restructuration du monde sportif ; des gens très compétents. Leur rôle consiste à analyser les offres de reprise qui vont être déposées à partir de la semaine prochaine, et ensuite de proposer les meilleures offres à King Street. King Street devra prendre sa décision aux alentours du 10 juillet. On sait qu’il y a le couperet de la DNCG qui interviendra à la mi-juillet. Il faudra présenter des comptes qui permettront au club de rester en Ligue 1 et de poursuivre son aventure. Notre objectif est double. Il est de défendre nos intérêts, celui du contribuable, et d’accompagner le club. Dans la défense de nos intérêts, les Girondins nous doivent un loyer de 4.8M€ par an. Aujourd’hui, il y a une dette comprise entre 4.2M€ et 4.4M€. Nous leurs avions accordé une réduction de la dette la dernière fois pour leur permettre d’avoir une bouffée d’oxygène et ce n’a pas suffi. Il y a une dette qui fait l’objet de garanties. On peut toujours débattre de la valeur de ces garanties, mais il faut rappeler que nous en avons trois. La première est une garantie d’une société, la Dynamie, la seconde c’est GACP, et la troisième c’est King Street elle-même. Je leur ai rappelé que quel que soit le sort du club, les obligations devaient être respectées. Après, est-ce que tout sera facile à exécuter, parce que les trois sociétés ont leur siège aux Etats-Unis… D’après les échos qui me reviennent, King Street a l’intention d’honorer ses obligations. Ce n’est pas une somme démesurée pour eux, elle n’est pas de nature à les effrayer. On veillera à la défense de nos intérêts, nous sommes propriétaires du stade […] Si King Street cède les Girondins, King Street voudra lever les garanties sur lesquelles il est engagé, et notre assemblée devra, comme en 2018, de nouveau statuer pour dire si oui ou non on lève ces garanties. Evidemment, on ne la lèvera que si on a de nouveau des garanties du repreneur. On aura le même épisode qu’en 2018 ».