Christophe Monzie : “La vraie césure, ce n’est pas la défaite à Lyon, mais le match à Brest. Là, on a vraiment senti que le vestiaire démissionnait”
Christophe Monzie, journaliste ARL, est revenu sur ce qui est pour lui le point de basculement du groupe des Girondins de Bordeaux en seconde partie de saison. Il ne s’agit pas pour lui du match à Lyon, mais de celui à Brest.
« Jean-Louis Gasset a souvent parlé de cette défaite à Lyon. D’accord, on ne mérite pas de perdre, ok, on est meilleur que Lyon ce jour-là, d’accord on n’a pas de chance même si quelque part, sur la frappe de Léo Dubois, on n’est pas au marquage parce que Maxime Poundjé vient de faire un rush en avant au lieu de se replier… Jusque Dijon, Jean-Louis Gasset a dit qu’on trainait ce match de Lyon. C’est peut-être un peu vrai mais il ne faut pas se tromper, ce sont des pros, des internationaux, des garçons qui ont de la bouteille… La vraie césure, ce n’est pas la défaite à Lyon, mais le match à Brest. A partir de ce match, pour avoir vu cette équipe toute la saison, on a vu une équipe qui ne jouait plus, qui ne faisait plus les efforts, le minimum exigible en Ligue 1. On ne faisait plus les replis défensifs, on prenait des buts sur des courses de 60m… Ca, ce sont des choses qu’on ne peut pas voir en Ligue 1. Là, on a vraiment senti que le vestiaire démissionnait. A mon avis, c’est la vraie coupure, le 7 février à Brest »