Dans le bilan de la saison 2020-02021 des Girondins, Marc, Débriefeur dans le Before, a donné son avis sur les candidats que l’on connait pour le rachat des Girondins de Bordeaux.

« Ça fait longtemps qu’on sait où Bruno Fievet veut aller, on sait même qu’il veut racheter le stade, même si je pense que c’est pour plaire à la mairie (rires). On connait son projet, ce ne sera pas une découverte à la GACP. Il ne survend pas son projet non plus. Les gens qui expliquent qu’il parle trop, j’ai envie de dire eux aussi, ceux qui donnent leur avis là-dessus. C’est son projet, s’il a envie d’en parler, qu’il en parle. Son projet a aussi pour moi une qualité, c’est que c’est lui qui est responsable de l’argent qui va être amené, il est tributaire de ces engagements, et c’est lui qui gère le club. C’est une grosse différence. Alors, ce n’est pas son argent, c’est l’argent des autres, mais c’est lui le responsable. Pour moi, c’est différent de ce qu’on vivait à l’heure actuelle, il est le pantin de lui-même, pas comme Triaud avec M6. On se souvient, quand il avait présenté son projet il y a quelques temps, Bordeaux était au cœur de plusieurs investissements comme l’immobilier et le vignoble. Son projet a l’avantage d’être réfléchi, il n’est pas arrivé là parce qu’il en avait la possibilité. On sait que c’est mûri. C’est un point positif. Après, on est au stade des promesses, donc on verra. Pour Rigo-Williams, j’ai un problème avec ça, c’est que ce sont deux personnes qui vont gérer un projet. Ça me fait un peu penser à ce qui se passe à Saint-Etienne et le double actionnariat, je n’en suis pas fan. Les deux personnes doivent être d’accord quant aux décisions, et on va avoir en plus un Président – qui est respecté par les supporters – mais ce n’est pas lui qui va décider. Il sera tributaire, il sera là pour gérer un club, ce n’est pas lui qui tiendra les cordons de la bourse. C’est le point négatif, et ensuite c’est un projet qu’on connait peu. On sait un peu plus maintenant comment il est financé. On sait que pour finir de fédérer l’action, pour n’importe quel candidat, il faut avoir le club. Si Rigo-Williams vont au bout par exemple, ils pourraient récupérer une partie des investisseurs de Fievet, et inversement. Pour parler des deux derniers, Didier Quillot et Davy Truchot… La honte ne tue pas pour le premier, il n’a honte de rien. On sait que pour lui, les supporters dans un stade doivent être assis… Quand je vois son comportement avec les supporters quand il était à la Ligue, alors que ça allait à l’encontre même de la ministre des sports… On sait que la LFP n’a jamais été très tendre. Pour Davy Truchot, c’est un collectionneur de clubs, qui n’est pas là pour faire des résultats. Il ne vient pas par amour des Girondins de Bordeaux, il vient par opportunité, ça me dérange. Mais ce qui me dérange par-dessus tout, c’est que celui qui va décider, c’est King Street. C’est celui qui proposera le plus qui aura le club. Il me tarde d’être fin juin pour savoir qui sera choisi par ceux qu’on déteste […] Ça me gêne un peu qu’on dise ‘oui, mais ce n’est pas leur argent’. Mais en même temps, c’est fini ça. Soit tu as un milliardaire qui met l’argent, et on voit que même à Marseille d’ailleurs ça ne veut rien dire… Soit tu es obligé par des fonds de faire venir l’argent. Ils le savent, ils en sont conscients, notamment Bruno Fievet. Depuis le début, ce que Bruno Fievet a dit m’avait plu ‘vous allez investir, mais il y aura une perte, et dans le portefeuille qu’on a (immobilier, etc), on va essayer de compenser’. C’est hyper complexe, et c’est l’enjeu. Mais entendre parler du rachat du stade, c’est une information sur son modèle »

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