Nicolas Paolorsi : « Didier Quillot a envie que ça aille vite, il a les moyens pour le faire et au niveau de son projet sportif, ce serait très orienté vers un projet local »
Nicolas Paolorsi a commenté le projet de reprise des Girondins de Didier Quillot ainsi que le calendrier de la reprise du club.
« Le mercato à Bordeaux, c’est plus au niveau des repreneurs que ça se passe, plus qu’au niveau des joueurs même si ça bouge un peu au niveau des joueurs. On ne sait pas trop ce que le nouveau repreneur va faire avec l’effectif. Le projet de Didier Quillot, l’ancien DG de la Ligue de Football Professionnel, il faut savoir que son dossier est très solide. Il a fait une lettre d’intention à Rothschild mais il a aussi formulé une offre ferme pour le rachat du club. C’est une offre qui est jugée très sérieuse. Il fait partie de ces repreneurs qui ont envie que le club n’aille pas en redressement judiciaire. S’il y a redressement judiciaire, la procédure est plus longue et il y aurait potentiellement un risque pour les Girondins de se voir rétrogradés administrativement. La DNCG pourrait être un peu plus sévère sur le dossier alors que si le club est repris très vite, aux alentours de mi-juin, Bordeaux se maintiendrait en Ligue 1 et la DNCG devrait valider ces dossiers sans trop de difficultés. Didier Quillot a envie que ça aille vite, il a les moyens pour le faire et au niveau de son projet sportif, ce serait très orienté vers un projet local avec beaucoup de discussions avec des anciens joueurs, qui pourraient encadrer ce projet sportif. Voilà pour le projet Quillot qui fait partie avec Pascal Rigo, avec Stéphane Martin, avec John Williams des sérieux dossiers qui sont sur la table pour reprendre le club. Au niveau du calendrier, c’est difficile à dire parce que la banque Rothschild qui est mandatée pour faire cette transaction a les cartes entre les mains. Ils ont étudié les premières candidatures, ils ont éjecté certains dossiers qui ne sont pas assez sérieux. Ils ont donné les données financières à d’autres dossiers qui sont vraiment candidats. Du coup, cela sera une négociation qui va s’ouvrir avec les repreneurs, King Street et Fortress. S’il y a un accord entre les trois parties, ça va se faire rapidement et s’il n’y a pas d’accord, ça peut aller jusqu’au redressement judiciaire. C’est difficile de donner un timing précis ».