Pierre Rondeau : “King Street, pour passer l’oral de la DNCG, avait promis de remettre à plat la dette de Bordeaux sur l’année en cours”

    (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport)

    Pierre Rondeau a fait un point sur les deux dossiers encore en course pour le rachat des Girondins de Bordeaux, ceux de Didier Quillot et Gérard Lopez.

    « On est sur un cas de figure, où les Girondins de Bordeaux sont mis en vente par King Street, ils sont endettés, ils ont un besoin de liquidités, ils ont besoin de fonds pour le fonctionnement qui auraient été estimés par la DNCG autour de 50M€. En même temps, ils doivent rembourser la dette de Fortress à 38M€ plus les intérêts. Et jusqu’à récemment, il y avait deux candidats qui étaient sortis du lot, Gérard Lopez et Didier Quillot. La deadline avait été fixée à jeudi 14h, et les dirigeants actuels des Girondins n’ont pas trouvé satisfaction sur les propositions de reprise. Ce qui est intéressant c’est que Didier Quillot a été refroidi non pas parce que son dossier n’était pas qualitativement intéressant, mais parce qu’il a imposé comme injonction le respect de la lettre de King Street. King Street, pour passer l’oral de la DNCG, avait promis de remettre à plat la dette de Bordeaux sur l’année en cours. Déjà l’année dernière, il y avait des inquiétudes concernant l’état des finances et la comptabilité des Girondins. A cette époque-là, King Street avait rédigé une lettre promettant de remettre à plat le passif des Girondins sur la saison en cours. Didier Quillot avait été au courant de par ses responsabilités à la Ligue, et le savait. Lorsqu’il a intégré la Data Room, devant les actuels dirigeants de King Street et Longuépée, il leur a dit qu’il ne reprendrait pas la dette puisque King Street avait fait la promesse qu’ils la remettraient à plat. Chose qui n’a pas été respectée. Les dirigeants bordelais n’ont pas accepté le ton professoral de Didier Quillot et cette injonction. Didier Quillot a été mis hors jeu par ce comportement, et il s’est retrouvé qu’il n’y avait plus que Gérard Lopez et Pascal Rigo […] Gérard Lopez, c’est plus pour une question de légitimité du budget financier, des promesses financières, et de la crédibilité du projet financier qu’on a mis de côté son projet, en attente de plus amples développements et informations. Gérard Lopez a demandé deux semaines supplémentaires pour constituer la qualité de son dossier. Sauf que les Girondins, face à l’échéance qui s’accélère, ont publié un communiqué de presse en disant que si mardi rien n’était fait, ils allaient entame une procédure de redressement judiciaire ».

    Retranscription Girondins4Ever