Unanimité à Bordeaux Métropole pour les facilités de paiement des loyers du stade, pour favoriser le rachat des Girondins de Bordeaux

Le débat concernant les facilités de paiement pour les loyers du Matmut Atlantique a eu lieu ce Bordeaux lors du conseil de Bordeaux Métropole. Une unanimité a été décrétée par les élus, comme l’a annoncé Alain Anziani. « Nous voulons donner une chance aux Girondins. Unanimité moins le vote de Monsieur Poutou ».
Le Président de Bordeaux Métropole a expliqué les facilités de paiements accordées aux Girondins de Bordeaux et Gérard Lopez.
« On avait un club au bord du précipice. Ça aurait été une catastrophe sportive majeure. Le club serait descendu en cas de redressement judiciaire, en Ligue 2 au mieux. Ce club fait partie du patrimoine sportif de la région, a été durement affecté. Il était en très mauvaise situation parce qu’il était endetté. Les dépenses étaient excessives, la gestion n’avait surement pas été rigoureuse, même si je mets ça au conditionnel parce que je ne suis pas dedans. La situation du club a conduit le Président des Girondins a demandé une sauvegarde judiciaire qui a été tenue. Le mandataire ad hoc a fait son travail en compagnie de la Banque Rothschild. Les projets de reprise ont été assez nombreux, une dizaine. A la suite du premier tri, deux projets ont retenu l’attention : Didier Quillot et Gérard Lopez. Monsieur Quillot n’a pas fait une offre suffisante selon King Street. Le projet de M. Lopez a été retenu. La Métropole a discuté avec tout le monde, et notamment ceux qui prennent la décision. Dans cette décision, on nous a demandé de réduire de façon très importante le loyer de 4.83M€. L’un des repreneurs avait demandé à ce que le loyer passe à 1.2M€. J’ai refusé. On nous a même proposé de rentrer au capital du club. On a ensuite travaillé pour permettre la reprise. Il faut présenter une situation convenable à la DNCG qui n’annonce pas un déficit ou en tout cas un crash. On a travaillé avec cette idée qu’on ne réduirait pas le montant du loyer. Ce n’est pas une vision dogmatique, c’est parce que c’est l’économie générale du stade qui serait mise en cause. Si on renonce à notre loyer, il faut aller puiser dans les contributions publiques et sur la fiscalité, avec le contribuable qui payerait : je ne l’ai pas souhaité. Pour autant, il fallait faire un geste. Il a consisté à faire un aménagement du paiement de la dette, et des loyers. La dette est de 5M€ au 30 juin prochain. Nous avons proposé que cette dette soit payée sur plusieurs échéances jusqu’en juin 2025, mais avec à chaque annuité un paiement de 10% du montant du loyer. Sur l’échéance à venir, le même mécanisme a été adopté avec un échéancier, cette fois-ci avec 30% de paiement du loyer à chaque annuité. Et au plus tard en 2025 le remboursement total à la fois du montant de la dette, et des loyers échus. J’ai revu Monsieur Lopez mercredi, il a acté qu’il n’aurait pas de baisse des loyers et a validé ce plan de financement »