Alain Anziani : “Au moment de vérité, il n’y en avait qu’un, il n’y avait que Gérard Lopez. Les autres se sont évaporés. On n’a pas d’alternative”

Alain Anziani, le Président de Bordeaux Métropole, s’est exprimé sur le modèle de Gérard Lopez pour les Girondins de Bordeaux, expliquant que ce n’était pas le sujet dans le conseil de vendredi matin, et qu’en aucun cas il pouvait changer les règles du football.
« On peut en penser ce qu’on veut, mais ce n’est pas nous qui allons réinventer le football. Je souhaiterai que nous soyons dans un monde idéal, où il y a un salary cap, qui existe d’ailleurs dans le pays le plus capitaliste du monde qui est les Etats-Unis. Ils arrivent à le faire pour la NBA. Sauf qu’en football, ce ne sont pas les mêmes règles et que si un club aujourd’hui limitait la masse salariale, évidemment que les joueurs iraient voir ailleurs. On aurait donc un club qui ne serait pas à la hauteur des ambitions que nous souhaitons. Ça c’est le principe de réalité, il y a d’un côté ce que nous souhaiterions dans un monde idéal, et de l’autre la réalité d’avoir un club compétitif. Dans cette situation, on constate qu’il y a une procédure qui a été très accélérée et que finalement beaucoup ont dit qu’ils avaient de beaux projets… Mais au moment de vérité, il n’y en avait qu’un, il n’y avait que Gérard Lopez. Les autres se sont évaporés. Ils n’ont pas été jusqu’au bout parce qu’ils n’avaient pas la possibilité de mettre sur la table les 50M€ au minimum pour faire fonctionner le club, et sans doute bien davantage. On n’a qu’une seule solution aujourd’hui, c’est Monsieur Lopez. La question n’est pas de savoir si on l’aime ou pas, si on a confiance ou non, on n’a pas d’alternative au projet de Gérard Lopez. Nous ne choisissons pas le calendrier non plus. Lundi, la DNCG va réexaminer, et peut maintenir le club en Ligue 2 si le plan proposé par Gérard Lopez ne contient pas cette main levée de la Métropole, ni des apports King Street et de Fortress, puis de l’Etat. Une semaine plus tard, il y aura l’épreuve judiciaire devant le tribunal de commerce. Cela fait quand même trois épreuves à passer. Nous, le choix, il est assez simple. Soit il y a le scénario de l’espérance – et ça ne veut pas dire la naïveté et l’enthousiasme – soit le scénario catastrophe pour le club et la Métropole. Je propose qu’on l’accompagne, l’Etat accompagnera le projet, King Street et Fortress aussi, le Club Scapulaire, puis d’autres qui viendront plus tard ».