Arnaud Hermant : “Il va vraiment falloir qu’il ne se loupe pas, et pour moi il n’a pas de marge de manœuvre, ou très peu”

Arnaud Hermant, journaliste L’Equipe, est revenu sur la conférence de presse d’intronisation de Gérard Lopez en tant que Président et Propriétaire des Girondins de Bordeaux.
“Il a un savoir faire, il n’y a pas de doutes. Mais à quel prix ? En fait, Gérard Lopez, il est dans la course à l’échalote. Il faut qu’il rembourse de l’argent qu’il doit à droite, à gauche. Donc il va emprunter d’un côté, pour payer d’autres gens qui n’ont peut-être plus envie d’attendre qu’il rembourse. Donc on est perpétuellement dans une course. Il va falloir qu’il vende des joueurs à un moment. Si ça fonctionne, si la mayonnaise prend… Donc là, c’est un été important pour le club. Il faut qu’il arrive à créer l’ossature future de ses ambitions, donc une équipe peut-être dans les 10 premiers cette saison, et ensuite grimper petit à petit. Pour grimper petit à petit, il va falloir qu’il ait des bonnes performances sportives, il va falloir qu’il ait des joueurs qu’il amène. Ce ne sont pas les joueurs actuels, notamment on l’a bien vu cette saison que cet effectif avait des difficultés, c’était très moyen… Il n’y a pas une valeur marchande. Dans le document de la banque Rothschild destiné aux anciens acheteurs du club qui pouvaient être intéressés, ils mettaient Basic à 10 millions d’euros et le jeune Adli à 9 millions. C’était les deux joueurs qui avaient la plus haute valeur marchande. Sachant qu’en plus sur Adli, je crois que Bordeaux doit verser 40% de la revente à Paris. Vous le vendez 10, il en reste 6 grosso modo. Il va vraiment falloir qu’il ne se loupe pas, et pour moi il n’a pas de marge de manœuvre, ou très peu”.