Gérard Lopez : “Parfois, ce n’est même pas un changement de joueur, mais la mise en concurrence. Il y a parfois de très bons joueurs qui sont dans le confort”
Gérard Lopez s’est longuement exprimé sur les particularités du mercato des Girondins de Bordeaux.
« On est en train de construire l’effectif. On a eu un premier match qui s’est soldé par un résultat qui est ce qu’il est. J’avais prédis que ce serait compliqué de jouer un club qui jouait son premier match en L1, qui allait tout donner. Et on a fait des erreurs. On n’a pas fait un grand match, on s’est aussi donné le bâton pour se faire taper dessus. A partir de là, l’entraineur a pu voir avec Admar les lacunes ou les endroits où… Parfois, ce n’est même pas un changement de joueur, mais la mise en concurrence. Il y a parfois de très bons joueurs qui sont dans le confort et ne donnent pas ce qu’ils peuvent donner. Là, on continue à construire. Il y a aussi des départs potentiels. Il y a des joueurs qui ont reçu des offres. Pour un club comme Bordeaux qui est passé par la DNCG avec un encadrement de la masse salariale, même s’il y avait des joueurs qu’on n’avait pas envie de laisser partir, du moment où les salaires proposés sont deux fois supérieurs… On ne peut même plus s’aligner. Ce sont des paramètres qui changent tout le temps. L’approche qu’on a ici est celle qu’on a eue depuis toujours avec Admar et les scouts. C’est d’être prêts à palier à n’importe quel départ jusqu’au dernier jour jusqu’à minuit. C’est comme ça qu’on va travailler. Il y a des nécessités et des besoins mis en place par le coach et le staff, et on y répond. On savait très bien qu’il fallait renforcer les latéraux, c’est chose faite. On sait qu’on doit renforcer le milieu avec plus d’expérience, c’est en train d’être fait. Devant, il y aura des changements aussi. Et des joueurs peuvent partir alors que ce n’était pas forcément prévu. Ce mélange rend le mercato hyper intéressant, les nuits d’Admar hyper courtes. On est dans ce qu’on savait qu’on allait être. Et après, il faut rajouter à ça le fait qu’on vive une drôle de période. Beaucoup de clubs qui avaient des moyens d’acheter, eux aussi sont bloqués. On aura, je pense, un mercato assez particulier. On aura quasiment tous les transferts sur la dernière semaine, sur beaucoup de clubs, une semaine de folie. Et donc automatiquement au niveau des Girondins de Bordeaux ».