Pascal Garibian : “Les gros plans, les images arrêtées, les ralentis ne doivent pas trahir la vérité du terrain”

    (Photo by Johnny Fidelin/Icon Sport)

    Dans L’Equipe, et des suites de la non-utilisation de la VAR notamment lors de la rencontre entre Marseille et les Girondins de Bordeaux, Pascal Garibian, le directeur technique de l’arbitrage, s’est exprimé.

    « Bien sûr, il peut toujours y avoir des erreurs ponctuelles, même dans le travail de l’assistance vidéo, qui reste humain. Mais pour nous, il n’a de toute façon jamais été question d’un ré-arbitrage au millimètre sur les hors-jeu. Le VAR ne doit corriger que les décisions clairement erronées, n’entraînant aucun doute ou interprétation des images, qui peuvent être parfois elles-mêmes contradictoires. On a demandé aux arbitres d’être le plus efficients possible sur le terrain, dans la détection des simulations et d’être fermes dans les sanctions disciplinaires en cas de simulation avérée sur les penalties. On a aussi demandé aux assistants vidéo d’être plus proactifs pour proposer les images à l’arbitre central, en cas de recherche évidente de contact de l’attaquant envers le défenseur sur un penalty sifflé. Pour les contacts simultanés « pied contre pied » dans la surface entre l’attaquant et le défenseur, l’objectif est de rester fidèle à la décision de l’arbitre central, qui a souvent le bon placement et le ressenti adéquat de l’action. On ne doit pas perdre de vue que le foot reste un sport de contacts. Les gros plans, les images arrêtées, les ralentis ne doivent pas trahir la vérité du terrain. Donc il est extrêmement important que les arbitres vidéo terminent toujours leur analyse des images à vitesse réelle pour coller à l’histoire de l’action. »