[J4] Les Tops-Flops Girondins4Ever après Nice-Bordeaux

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    Les Flops

    La charnière centrale. Forcément, après 4 journées, quand tu as encaissé 9 buts, il est difficile de trouver des satisfactions dans ce secteur. La vivacité des joueurs niçois a mis au supplice un Laurent Koscielny (2) complétement dépassé en 1 contre 1 (et responsable sur le penalty qui scelle définitivement le sort de la rencontre). Il n’a pas été aidé par un Ricardo Mangas (4), fébrile et trop souvent friable à gauche (comme lors du premier but où il est trop facilement éliminé). Enock Kwateng (2) a suivi la même trajectoire que ses deux partenaires, malgré une envie de bien faire, il a énormément souffert à chaque accélération niçoise.

    Fransergio (3). Qui mieux que lui représente l’incarnation de la lenteur hier à l’Allianz Rivera ? On ne le jugera pas définitivement après une rencontre (peut-être qu’il n’aurait pas dû jouer si vite, après seulement 3 jours d’entrainement collectif !) mais il a multiplié les mauvaises passes, les mauvais choix et a été au diapason d’une équipe bordelaise donnant l’impression de jouer sur un tempo de 80 pendant que la jeunesse niçoise était réglée sur 120.

    La pauvreté du jeu proposée. Si on excepte l’occasion de Sékou Mara (3) de la 12ème minute, seul à 3 mètres du but et qui trouve le moyen de rater le cadre avec sa tête, le jeu bordelais a ressemblé à celui de l’année dernière. Un jeu stérile, prévisible avec de nombreux centres sans jamais personne à la réception. Et quel contraste avec la verticalité du jeu prôné par le nouvel entraineur Christophe Galtier. Chaque contre, chaque action a mis au supplice notre apathique équipe bordelaise. En plus d’un manque criant de percussions offensives, qui est le meneur de jeu dans cette équipe ? Sans parler du besoin urgent d’un vrai numéro 9, un profil qui apprécie aussi bien le combat dos au but pour faire remonter le bloc mais qui n’oublie pas d’être présent aux 6 mètres pour permettre de débloquer des situations fermées ou cadenassées. La rencontre a montré hier que les échecs sur certains dossiers pendant ce mercato (Vitinho dans le secteur créatif et offensif, après l’échec dans le dossier Burak Kapacak) pourraient nous être fortement préjudiciables tout au long de la saison. Plus que deux jours également pour la venue d’un numéro 9 avec des caisses vides et une difficulté toujours présente de dégraisser.

    Vladimir Petkovic, comme Jean-Louis Gasset l’année dernière, se retrouve très rapidement dans le dur. Après des progrès contre Marseille et Angers, nous avons l’impression d’être revenu au stade du match contre Clermont. Plus inquiétant encore, la seconde mi-temps n’a entrainé aucune réaction. Il est donc également responsable, comme les joueurs, de ce résultat. Trouvera t-il les mots pour lancer, enfin, une spirale positive ? Pour finir, on aimerait comprendre pourquoi on s’acharne à faire jouer Rémi Oudin (4) comme piston droit ? A la peine défensivement, il ne fait aucune différence en 1 contre 1 offensivement. Quand l’ancien rémois a été satisfaisant à ce poste ? Ce choix interpelle et pose la question de choix désastreux que l’on prend parfois quand la spirale négative ne s’arrête plus. Après 1 mois au club, l’excuse de l’arrivée tardive pour le coach suisse va finir par ne plus passer. Avec la fin du Mercato et 15 jours devant lui, l’équipe doit revenir changer en profondeur car la production d’hier n’est pas tolérable et ne doit plus l’être à l’avenir. Une intervention, dans ce sens, est-elle prévue par Gérard Lopez pendant la trêve ?

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