Gérard Lopez : “Marseille, c’est Margarita qui est venue me chercher parce que je la connais. C’est elle qui m’a demandé de regarder le club. Il s’est passé des choses sur la revue qui ont fait qu’on a décidé de ne pas y aller”

    Sur RMC, Gérard Lopez a répondu à la question de l’attachement au club, lui qui a été auparavant à Lille et qui avait été approché par le clan Louis-Dreyfus pour racheter l’Olympique de Marseille. 

    « La critique, ça ne me fait ni chaud, ni froid. Je n’ai pas de problème avec ça. Par contre, là où j’ai un problème c’est quand il y  a un mensonge. Si on prend l’exemple de Marseille, c’est Margarita qui est venue me chercher parce que je la connais. C’est elle qui m’a demandé de regarder le club. Il s’est passé des choses sur la revue qui ont fait qu’on a décidé de ne pas y aller. Marseille, ça n’a jamais été quelque chose où on est allé jusqu’au bout. On m’a demandé de regarder, c’était autour d’un déjeuner et je l’ai fait mais parce qu’on me l’a demandé et parce que c’est un club qui est important, parce que je m’intéressais à mieux comprendre ce qui se passait. Mais ça n’a pas été un truc qui a abouti et comme ça ne s’est pas fait, il y a des gens qui ont fait sortir des infos comme quoi c’est elle qui ne voulait pas alors que c’était elle qui m’avait demandé de regarder […] Aller le projet dans un autre club après ? Il faut voir ça différemment. Je suis né au Luxembourg donc si je reprends la définition de quelqu’un qui doit être attaché à un club, il faudrait que je fasse un club au Luxembourg pour aller jouer la Champions League. C’est le truc qui arrive à chaque fois. Il n’est pas français, il n’est pas espagnol. On me reproche d’avoir des sociétés luxembourgeoises… C’est comme reprocher à un parisien d’avoir des sociétés à Paris. J’y suis né, ma famille y est née. Pour moi, il y a un attachement qui est déjà au foot. Pour pouvoir faire du foot, il a fallu que je m’intéresse à des clubs car je n’ai jamais eu l’occasion d’être un joueur et c’est quelque chose qui me plait. À partir de là, j’ai regardé les clubs qui pouvaient être intéressants. Je comprends quand on a été joueur dans un même club toute sa vie que ça peut paraitre étrange mais quand vous vivez un club de l’intérieur avec des moments difficiles, etc… vous tombez amoureux du club. Ce n’est pas un truc que je dis là parce que… non vous en souffrez, vous vivez avec. Par exemple le mercato de Bordeaux, mardi soir, je me suis couché à 4 heures du matin. J’ai d’autres choses à faire dans ma vie que de m’occuper de trucs pareils. Si ce n’est pas une passion… ».

    Retranscription Girondins4Ever