Carlos Henrique : “C’est la deuxième saison qui a été la plus dure. Je pensais que j’avais gagné ma place, et j’ai un peu arrêté de faire les efforts lors des entrainements”

    Carlos Henrique est revenu sur ses deux premières saisons aux Girondins de Bordeaux, lui qui est resté neuf ans au club.

    « Ricardo était mon entraineur à Flamengo, même s’il est resté moins d’un mois au club. On avait joué un gros match contre Santos, et j’avais été élu meilleur joueur sur le terrain. Mais je me suis blessé au genou sur ce match. Je rentre au vestiaire, j’étais un peu déçu de cette blessure, j’étais avec un papa… Et mon père a parlé avec Ricardo, qui lui a dit que j’étais un super défenseur, et que j’allais devenir un grand défenseur. Et quelques mois plus tard, quand il est arrivé à Bordeaux, il a parlé avec Charles Camporro. Ils voulaient d’abord un défenseur expérimenté de Sao Paulo, mais il n’a pas voulu venir en France. Là, Ricardo est intervenu en disant que j’aurais plus d’avenir. C’est comme ça que j’ai atterri à Bordeaux […] Ma première saison a été bonne. Je n’avais pas fait la préparation, et l’équipe a démarré avec Kodjo Afanou et Marc Planus. Il a fallu que j’attende, et le premier match que j’ai joué, j’ai été catastrophique (rires). C’était sous la pluie, à Bordeaux contre Sochaux, et c’était très dur physiquement. Le lendemain, Ricardo m’appelle pour me demander ce que je pensais de mon match, et je lui ai répondu que je n’étais pas bien. Il m’a donné deux mois pour me remettre en forme. Puis je suis rentré petit à petit. Sur la seconde partie de saison, je suis devenu titulaire avec Marc Planus. Et on a fait une super saison, on a terminé comme étant la meilleure défense du championnat, et on a finit deuxième. C’est la deuxième saison qui a été la plus dure. Je pensais que j’avais gagné ma place, et j’ai un peu arrêté de faire les efforts lors des entrainements. Ricardo l’a vu tout de suite… Comme j’étais un jeune joueur, j’ai tout de suite pensé à partir, des équipes me voulaient, Flamengo m’avait contacté. Ricardo a vu que je n’étais pas bien dans ma tête, mais il a dit que j’allais rester là, qu’il comptait sur moi, et je suis resté, et je ne regrette pas du tout (rires) »

    Retranscription Girondins4Ever