Nicolas Le Gardien : “A partir du moment où ça se répète, c’est son travail de trouver les solutions”

    Sur TV7, le journaliste Sud Ouest, Nicolas Le Gardien, s’est exprimé sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux.

    « Le mal est profond, oui, parce qu’on est quand même à la 16ème journée donc ce n’est pas anodin. Les problèmes défensifs sont là. Après le match contre Paris, il y avait quelques signaux positifs et notamment la capacité à créer du danger. L’équipe prenait des buts mais il y avait ensuite deux matches qui semblaient abordables, où tout le monde se disait que c’était l’occasion de faire la bascule. En fait, ce qui est ressorti de ces matches, c’est la faiblesse défensive. Puis à Strasbourg, l’équipe a perdu le fil et a complètement perdu pied. Aujourd’hui, c’est très inquiétant de par cette faiblesse défensive, et par le fait qu’elle perde pied ».

    Nous en sommes là, mais est-ce la faute de Vladimir Petkovic ou des joueurs bordelais ?

    « C’est un peu la faute aux deux. D’abord en premier lieu aux défenseurs et aux joueurs, mais effectivement ils prennent beaucoup de buts sur des centres : cela en fait 23 encaissés sur ce type d’action de jeu depuis le début de saison. Il y a trop de libertés pour les centreurs, beaucoup de fautes de marquage, un manque de communication à la réception… On voit beaucoup de joueurs libres à la tombée des centres. C’est d’abord aux intéressés. Puis après, c’est à l’entraineur de trouver les solutions. A partir du moment où ça se répète, c’est son travail de trouver les solutions. Ce n’est pas simple, forcément, mais aujourd’hui il n’y arrive pas […] Il y a quelques joueurs offensifs aussi qui pourraient faire un peu plus d’efforts défensifs, ça ne ferait pas de mal à l’équipe. Globalement, je ne suis pas convaincu que ce soit un problème d’état d’esprit parce que l’équipe a montré dans l’enthousiasme, et de l’état d’esprit justement quand il a fallu renverser des situations. Je pense que c’est une question de faiblesse individuelle, collective, puis aujourd’hui une question de doute ».

    Retranscription Girondins4Ever