Gérard Lopez : “On ne s’attendait pas à un départ facile parce qu’on a modifié pas mal de choses, et il y a un lourd héritage à porter. Le plan est de travailler, travailler, travailler”

    Gérard Lopez, juste avant le match nul des Girondins de Bordeaux face à Lyon (2-2), a longuement insisté sur l’importance du mental pour les joueurs des Girondins de Bordeaux, qui n’ont pas lâché dans la tête selon lui malgré les mauvais résultats.

    « On ne peut pas comparer les matches parce qu’il y en a où on est derrière et on joue bien, d’autres où on est devant et on ne joue pas bien. Quand c’est comme ça, c’est clairement le mental, et ce sont souvent des erreurs… Le premier but de Strasbourg, on ne peut pas mettre 6-7 défenseurs : on en a 5 en ligne, et le joueur au premier poteau est tout seul… Les joueurs sont affectés, mais pas touchés. Je déteste l’expression ‘le groupe vit bien’, mais c’est vrai qu’ils n’ont pas lâché, il n’y a pas la panique. Par contre ils sont affectés parce qu’ils se retrouvent 18èmes, qu’ils savent qu’ils peuvent faire plus, et qu’on a des situations comme ça… Donc il va falloir se réveiller à un moment donné. Dans les journées à venir, il va falloir quand même se bouger […] Le terme hémorragie au niveau défensif, est bien choisi. C’est là où on a un problème aujourd’hui. Il y a un projet en place. On ne s’attendait pas à un départ facile parce qu’on a modifié pas mal de choses, et il y a un lourd héritage à porter. C’est un club qui a vécu une saison presque comme celle-ci l’année passée, et ça ne passe pas inaperçu. Le plan est de travailler, travailler, travailler, et de faire en sorte que les jeunes joueurs fassent moins d’erreurs individuelles, de concentration et de placement. Que les joueurs d’expérience soient plus présents pour les amener, les porter. Et que collectivement on se bouge plus parce qu’il n’est pas normal qu’on se bouge quand on est menés, et qu’on soit incapables de tenir un score, même 15 minutes ».

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