Gustavo Poyet : “Certains m’ont dit : ‘le président est venu dans le vestiaire, il a essayé de nous expliquer qu’il avait parlé avec moi. Les joueurs lui ont dit que non, car je leur avais montré les textos…”

Sur Girondins inside TV, Gustavo Poyet s’est remémoré sa mise à pied aux Girondins de Bordeaux, ainsi que l’issue finale à savoir sa séparation avec le FCGB.
« C’était un vendredi, je suis arrivé à 8h à l’entrainement comme tous les matins au Château, et a 8h05 on m’a appelé pour monter dans le bureau. Il y avait Stéphane Martin avec un avocat, et je suis tout de suite parti. Mon adjoint est resté, puis les joueurs ont refusé de s’entrainer pendant une heure et demie. Les joueurs ont dit ‘on ne s’entraine pas, on a besoin que le coach revienne’. La presse était là, et attendait les joueurs… Les joueurs ne sont pas sortis tout de suite. Après, ils se sont mis d’accord pour s’entrainer parce que c’était le derby face à Toulouse ensuite… Taricco a parlé avec Stéphane Martin après l’entrainement en disant : ‘si Gustavo n’est pas là, je ne serai pas là, donc tu me donnes des vacances ou une mise à pied aussi’. Il lui a donné quelques jours libres, puis Eric a pris l’équipe. J’avais rendez-vous la semaine d’après au Château, vendredi, à 10h du matin. Je suis revenu, et ils avaient pris la décision de mettre fin au contrat. Je leur ai dit qu’ils ne pouvaient pas, et que je n’avais rien fait. On a ensuite été à la Ligue, à Paris, etc. Puis un ou deux mois après on s’est mis d’accord avec tout le monde. Ca s’est bien passé à la fin ».
Depuis, il n’a jamais eu d’explications plus complètes.
« Je ne veux pas nommer des joueurs mais certains m’ont dit : ‘le président est venu dans le vestiaire, il a essayé de nous expliquer que le jour d’avant il avait parlé avec moi et m’avait dit que Laborde allait partir’. Ils lui ont dit que non, car je leur avais montré les textos le jour précédent… Problème (sourire). Dans 25 ans, tu me demandes ce qui s’est passé, je te donnerai la même version. Il n’y a qu’une seule vérité. En plus, c’était facile pour moi. Si j’avais été Président, j’aurais appelé l’entraineur pour dire ‘on a vendu Laborde parce qu’on avait besoin de l’argent’. Terminé. En faisant a, il aurait passé tous les problèmes à l’entraineur, ça aurait été à l’entraineur de partir, et non pas au club de virer l’entraineur. Mais c’était un problème d’égo… ».