Denis Balbir : “J’avais passé une semaine à Calais et les bordelais m’en avaient beaucoup voulu. Elie Baup m’avait fait la gueule, comme d’autres gens au club”

Denis Balbir a fait part de ce qu’évoquaient pour lui les Girondins de Bordeaux, club historique du championnat de France.
« C’est un club qui a beaucoup compté, un club avec lequel j’ai des bons souvenirs parce que c’était l’époque où avec Canal+ notamment, il s’agissait d’une équipe attrayante au niveau médiatique, télévisuel. Il y avait de très grands joueurs, c’était le classique face à Paris, Monaco, Marseille, etc… Il y avait des grands joueurs, une grande équipe, il y a un grand passé. C’est un club qui a compté. Giresse, Tholot, Ferreri, Zidane, Thouvenel, Fargeon… C’est un club qui a abrité énormément de grands joueurs. Et j’ai eu le plaisir d’être invité au Haillan à l’époque où Elie Baup était l’entraineur, j’ai pu déjeuner avec certains joueurs comme Peter Luccin… J’ai partagé des moments qui m’ont fait un peu plus aimé, plus que d’autres clubs, cette équipe, cet environnement avec tout ce qu’il comporte au niveau géographique parce que c’est une belle région ».
Puis le journaliste et commentateur rapporta, pêlemêle, ses souvenirs avec le club au scapulaire qu’il a notamment suivi de près lors de sa période à Canal+.
« Bordeaux, ça a été aussi pour Canal+ un peu une innovation parce qu’on avait mis un micro à l’entrainement, sur le capitaine de l’époque, pour écouter un petit peu… C’était tout nouveau à la télé, on entendait les encouragements, la motivation, mais également les discours un peu plus techniques, tactiques… Ca a été repris plusieurs fois ensuite à Canal avec d’autres équipes. Ca a été un peu ça aussi Bordeaux. Bordeaux, c’est aussi un souvenir d’un but de Jay Jay Okocha, un but exceptionnel. Galatasaray-Bordeaux en Coupe d’Europe également, qu’on avait été commenter avec Aimé Jacquet. On était dans un hôtel un peu lointain, donc j’ai dit à Aimé qu’on partirait quatre heures et demie avant le coup d’envoi et que ça devrait suffire. Après une course effrénée en taxi, on s’est assis et on a mis les casques pile au moment du coup d’envoi… Aimé Jacquet commençait à avoir des gouttes de sueur, moi aussi… C’était un souvenir anecdotique. J’ai enfin un souvenir du match à Lens contre Calais en Coupe de France. J’avais passé une semaine à Calais et les bordelais m’en avaient beaucoup voulu. Quand on commente un match comme ça et que le Petit Poucet bouscule le grand, on est un peu plus favorable inconsciemment au Petit Poucet. Je me rappelle qu’Elie Baup m’avait fait la gueule, comme d’autres gens au club. Mais ce sont les aléas du métier… Bordeaux, c’est Pauleta, des grandes équipes, avec Claude Bez comme Président. J’étais enfin un fervent supporter du stade en ville, et je déplore que les Girondins n’aient plus ce stade, tout comme Gerland à Lyon… Les stades en ville ont un côté émotionnel, un côté proximité, beaucoup plus que les stades éloignés ».
Retranscription Girondins4Ever