Aurélien Tchouaméni : “Quand j’étais au centre, le terrain 8, c’était le Stade de France de la Plaine du Haillan. Quand tu y étais, il ne fallait pas te louper”

Aurélien Tchouaméni garde de bons souvenirs de son passage au centre de formation des Girondins de Bordeaux. Cependant, il confirme que plus il gravissait les échelons et plus la concurrence s’intensifiait.
« Il n’y a que des bons souvenirs. Après, il y a des choses un peu plus compliquées. Tu sais quand même inconsciemment que tout le monde ne réussira pas. Donc, au centre, il y a quand même une certaine forme de pression. Tu as trois ans au centre, et à la fin tu dois décrocher ton contrat ou non. Il commence à y avoir les sélections de jeunes, la concurrence. Honnêtement, ça se passait bien, mais tu sens quand même qu’il y a de la concurrence. Quand tu joues, tu sais qu’il faut que tu sois performant car ton collègue derrière veut jouer aussi et se montrer. C’est un peu comme partout ».
L’ancien milieu de terrain des Girondins a évoqué l’importance du terrain numéro 8 au centre d’entrainement du Haillan. C’était LE terrain où il fallait se montrer.
« Quand j’étais au centre, le terrain 8, c’était le Stade de France de la Plaine du Haillan. C’était le plus beau, la meilleure pelouse, ce qui se faisait du mieux. Ce n’était que des matches de Gala là-bas. Tu allais sur ce terrain là-bas quand tu commençais à être en U17, U19. C’est là que tu commences à jouer contre les autres clubs professionnels. Et ces matches-là étaient le dimanche… Le dimanche, tout le centre de formation allait se réunir autour du terrain pour voir le match. La famille, le directeur d centre, des pros des fois… Ce match-là, quand tu y étais, il ne fallait pas te louper. Au centre, on avait un tableau avec le programme… Dès le lundi, quand tu savais que le week-end tu jouais sur le terrain 8, tu ne t’entrainais pas de la même manière ».