Florian Brunet : “Nous serons évidemment présents autour du stade vendredi. Faire jouer le match amène un risque sécuritaire parce que c’est une véritable injustice, nous sentons une colère énorme”
Florian Brunet, le porte-parole des Ultramarines, a expliqué le communiqué du principal groupe de supporters des Girondins de Bordeaux d’aujourd’hui, notamment sur le volet sécuritaire sur la rencontre de la 20ème journée face à Marseille a lieu vendredi.
« Il faut alerter, vraiment. On sent le poult de nos membres et de l’ensemble des supporters bordelais qui sont extrêmement en colère. Evidemment, vendredi, il est hors de question qu’on reste à la maison, comme nous l’avions fait pour le dernier Bordeaux-Marseille. Nous étions présents autour du stade. Nous serons évidemment présents autour du stade pour ce match d’une importance capitale, pour ce match d’une importance historique. Nous sentons une colère énorme et on est dans notre rôle d’avertir d’un danger sécuritaire. Par quoi cela pourrait se traduire ? Les Girondins de Bordeaux, ce sont des milliers de supporters. On sent leur énorme colère actuellement. On est inquiets d’un point de vue sécuritaire car il y aura sans aucun doute énormément de personnes qui seront autour du stade vendredi. Vous savez ce que c’est, l’injustice crée une colère. On espère pouvoir la maitriser, mais nous aussi, on est en colère. Donc quelque part, on la comprend aussi […] Si on met la pression sur les instances du football avec ces propos ? Oui, totalement. Il ne va pas falloir s’étonner qu’il y ait des choses extraordinaires qui se passent vendredi… Mais ça va être de notre faute ?! Quand on floue un club comme contre Brest, et qu’on récidive une semaine après dans des conditions que n’importe quelle personne raisonnable constaterait… Ce n’est pas possible de jouer dans ces conditions. N’importe qui de raisonnable le constaterait. Il ne faudra pas s’étonner que derrière, les gens soient révoltés. On sent cette révolte. Ce match est capital pour notre classement, il y a aussi la notion historique, cette invincibilité… Mais ce n’est pas une plaisanterie, les Girondins de Bordeaux c’est 300 salariés, un maintien en Ligue 1 qui est indispensable. On n’a pas le droit de jouer comme ça avec le devenir d’un club aussi prestigieux que le nôtre. Il y a une colère qui est énorme, qui est compréhensible, et on alerte. Faire jouer le match vendredi amène un risque sécuritaire parce que c’est une véritable injustice. De toute façon, vendredi, si le match a lieu, il est clair qu’on appelle au rassemblement, et on sera autour du stade évidemment »