Nicolas Paolorsi : “Les dirigeants considèrent que des cadres comme Benoit Costil ou Laurent Koscielny, ne sont plus à la hauteur”
Nicolas Paolorsi a fait un point sur la situation des Girondins de Bordeaux notamment concernant la décision de la direction du club de se séparer de plusieurs joueurs, ou d’en faire évoluer en réserve pour certains.
« C’est très flou. On a eu des informations qui nous disaient que la direction avait décidé de taper fort notamment après cette défaite contre Marseille. Ils ont décidé de faire vraiment le ménage dans leur effectif, et notamment de se débarrasser des cadres qui sont là depuis longtemps et qui subissent la situation des Girondins de Bordeaux, qui n’arrivent pas à relever la tête, quels que soient les staffs ou les directions. On a eu les noms de Paul Baysse et Mehdi Zerkane, à qui on a interdit les installations. L’AFP annonçait que Laurent Koscielny était écarté, mais finalement, il est toujours à la disposition du coach et s’entraine. La direction lui a dit qu’elle comptait se séparer de lui parce qu’il coûte très cher. Il a un gros salaire et en plus c’est un contrat évolutif, sur plusieurs années, et on ne sait pas quand ce contrat s’arrête. C’est un peu lui qui peut décider de quand il s’arrête. La direction aimerait bien économiser son salaire. Il y a aussi d’autres joueurs dans ce cas comme Kalu, Maja, Otávio, qui est un pilier du club aussi. La direction leur a signifié qu’elle ne comptait plus sur eux. Ça bouge. L’envie de la direction est de réduire le groupe pro. Ils ont 30 joueurs, ils aimeraient bien passer à 23 pour se ressouder et aller chercher des joueurs au mercato hivernal […] Le but est d’assainir ce vestiaire qui, pour la direction, a connu trop de défaites, les enchaine, et ils aimeraient bien repartir sur un élan positif. Ils considèrent que des cadres comme Benoit Costil ou Laurent Koscielny, ne sont plus à la hauteur. Le seul truc, pour Laurent Koscielny, c’est que sportivement il est moins bon depuis le début de la saison, il est un peu à la ramasse, mais le problème c’est le salaire ».