Christophe Monzie : « Le problème est sur le choix des hommes. Ecarter Fransérgio par exemple, ce serait se déjuger de la part d’Admar Lopes et des propriétaires du club »

    Screen Florian Sabathier

    Christophe Monzie s’est questionné sur le choix des hommes écartés ou annoncés comme partants par la direction des Girondins de Bordeaux, et explique qu’il est plus facile de cibler des anciens joueurs que des joueurs à peine recrutés.

    « Il fallait trouver un électrochoc, mais le problème est sur le choix des hommes. J’ai un peu l’impression de l’extérieur que ce sont les vrais joueurs de club, les tauliers de cette équipe, qui font un peu les frais de ces choix forts. J’ai vu tous les matches de Bordeaux, et je peux vous garantir que Laurent Koscielny, comme Otávio, sont loin d’avoir été les joueurs les plus à l’amende sur cette phase aller. Mais il y a un autre problème qui s’ajoute à ça, c’est qu’on ne peut pas virer des joueurs qui ont complètement déçu. Or, il y a quand même eu parmi les nouveaux recrutés, des échecs retentissants, et je pense à Fransérgio. Mais écarter Fransérgio, ce serait se déjuger de la part d’Admar Lopes et des propriétaires du club. On choisit des garçons qui ont certes des gros salaires, mais qui ont prouvé aussi quand même leur grand attachement au club, leur grand professionnalisme, qui ont fait des sacrifices, et qui sont là depuis longtemps. On ne peut pas condamner les derniers arrivés, alors que pourtant, certains ont beaucoup déçu comme Fransérgio ou les deux latéraux, qui sont très loin d’avoir justifié sur cette phase aller ce qu’on attendait d’eux ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever