Né à Marseille, le 29 janvier 1941, Robert Péri n’a jamais joué à l’OM, contrairement à ses frères, Pierre et Francis Féri. De 1960 à 1963, il joua à l’AS Aix, de 1963 à 1965 au Stade Français, de 1965 à 1969 aux Girondins de Bordeaux, de 1969 à 1970 au FC Metz puis à Angoulême, de 1970 à 1972 de nouveau aux Girondins de Bordeaux, pour finir de 1972 à 1975 au SC Toulon.

Il fut international français de 1965 à 1967 à trois reprises, soit pendant sa première période en Gironde. Allemagne France le 27 septembre 1967 (5-1) où il écopa d’ailleurs d’un carton rouge pour cette première sélection, France – Italie le 19 mars 1966 (0-0), puis le 24 mars 195 France -Autrice (1-2).

Il disparu ce samedi 15 janvier 2022.

En avril 2015, un autre ancien bordelais, Claude Petyt, milieu de terrain ayant évolué aux Girondins de 1968 à 1972, raconta sa période bordelaise, et évoqua justement Robert Péri.  « Quand je suis arrivé, il y avait déjà l’ossature Artigas. Il avait mis une façon de jouer, un système de jeu qui était solide derrière. Calleja, Baudet, Péri, Abossolo, Chorda, Montes, il fallait y venir ! Mais par contre, cela ne nous empêchait pas jouer offensivement. La première année, la preuve, on était la meilleure attaque avec 78 buts marqués. Ruiter, Burdino, Couecou, Simon devant, ça allait vite, on avait une bonne équipe […] Le joueur qui m’a le plus marqué, c’est Robert Péri. Il était pétri de qualités, au-dessus de ceux qui jouaient en équipe de France. Mais quand il ne voulait pas jouer, il ne jouait pas… Ça, c’était son gros problème, c’était un enfant gâté du football. Et j’aurais voulu ressembler à Édouard Wojciak, un grand joueur. Sur le côté, il faisait des choses, il mettait le ballon où il voulait… ».

Nous présentons nos condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.