Nicolas Le Gardien : “Je l’ai vu après la victoire de la Suisse contre l’équipe de France parce que j’étais à Bucarest, il était pareil”

    ThierryBreton/Panoramic PUBLICATIONxNOTxINxFRAxITAxBEL

    Sur TV7, le journaliste Sud Ouest, Nicolas Le Gardien, s’est exprimé sur la posture affichée par l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Vladimir Petkovic, en conférence de presse.

    « C’est une posture, il ne faut pas être dupe. Vladimir Petkovic a assez d’expérience, il connait assez le foot pour savoir qu’il est dans une position très instable, et en danger. Après, il est resté dans sa ligne de communication, qui n’est pas vers les supporters mais plus vers ses joueurs. On a un groupe qui est atteint, il y a de la négativité partout autour et par rapport à la situation. Oui, forcément, il ne donne rien dans ce sens-là. Il est là pour amener encore un peu de positif, essayer de rassurer, de positiver autour de son groupe. Après, la réponse ça sera dimanche. Est-ce qu’il est capable de remobiliser, de trouver les solutions, les clés, pour remobiliser ce groupe à la fois mentalement et dans le jeu, pour gagner ce match contre Strasbourg. La réponse est là. Là, c’est totalement une posture de communication, il ne faut pas s’arrêter à ce qu’il dit. Je pense que par contre, il garde ce sang-froid, c’est l’une de ses caractéristiques. Je l’ai vu après la victoire de la Suisse contre l’équipe de France parce que j’étais à Bucarest, il était pareil. C’est quelqu’un qui veut garder son sang-froid, et veut transmettre ce sang-froid aux joueurs par rapport à ce qui se passe, focus sur ce qu’on a à faire. Mais il sait très bien que si ça se passe mal, il sera en position très instable et que son sort est presque même scellé si jamais le match tourne mal dimanche ».

    L’entraineur bordelais a également confié qu’il n’avait pas tout remis en question cette semaine malgré la défaite à Rennes sur le score de 6-0, souhaitant continuer sur le travail qui avait été effectué en première partie de saison. Là aussi, le journaliste Sud Ouest fut invité à commenter les propos de l’ex-sélectionneur de La Nati.

    « Il veut s’appuyer sur ce qui avait déjà été mis en place. En décembre, contre Troyes et Lyon, on avait trouvé les prémices de quelque chose qui pouvait peut-être fonctionner, et derrière ça a quand même été cassé par le Covid. Ca a été cassé forcément par les mises à l’écart de Koscielny et Otávio, par rapport aux absences… C’est dur de s’appuyer sur quelque chose parce qu’avec tous les changements, il n’y a plus grand-chose. C’est à lui de trouver forcément quelque chose de nouveau pour remobiliser ce groupe, et pour essayer de contrer cette équipe de Strasbourg qui leur avait fait très mal en décembre ».

    Retranscription Girondins4Ever