Grégory Coupet : “Très sincèrement, avec la séance que j’avais prévue, il aurait pété quoi qu’il arrive, si le mollet était fatigué…”

    Dans une longue et intéressante interview à Sud Ouest, Grégory Coupet, nouvel entraineur des gardiens professionnels des Girondins de Bordeaux (pour un an et demi au moins), a confié les raisons d’avoir rejoint le FCGB, un “défi” dans un “très grand club du foot français”, mais tout en ayant “une grande fierté” de rejoigne un club “emblématique”.

    L’ancien portier de l’Olympique Lyonnais compte bien amener son enthousiasme et surtout son expérience. Il n’a pas peur de l’état actuel du club au scapulaire, et explique que pour cette fin de saison, “c’est là qu’il faut être fort, car on voit les hommes dans l’adversité”. D’ailleurs, il était même concerné depuis quelques semaines, quant il a su l’intérêt bordelais. C’est pour cela qu’il s’est imprégné des résultats du club en regardant les rencontres et notamment la fessée face à Rennes : “Je souffrais pour Benoît en premier, et pour l’équipe. J’avoue que ça m’a un peu travaillé. La gifle est énorme. Mais ce sont surtout les attitudes. C’est comme s’ils s’attendaient à prendre ce premier but.  Il y avait un côté inéluctable et ça, on ne peut pas l’accepter”.

    Malheureusement, Benoit Costil s’est blessé à son arrivée, et Grégory Coupet parle bien de blessure pouvant l’écarter “plusieurs mois” même si selon L’Equipe, notre gardien devait passer des examens complémentaires vendredi.

    “Très sincèrement, avec la séance que j’avais prévue, il aurait pété quoi qu’il arrive, si le mollet était fatigué… Enfin, c’est incroyable, trois ou quatre minutes d’échauffement, et à l’arrêt, ça a pété… Aussi bien pour lui que pour moi, il y avait une réelle excitation de nous retrouver et d’avancer. C’est terrible. Mais Gaëtan fait partie de mes plans. C’est un très bon gardien, j’apprécie beaucoup le garçon, le profil, la façon de jouer. C’est le foot, on passe à autre chose. On va faire du bon boulot […] On va s’éclater. Même avec Benoît : je connais sa force de travail, je viendrai l’après-midi, et même s’il a le pied immobilisé, je lui proposerai des séances”.

    L’intégralité de de l’interview ci-dessous, sur Sud Ouest.