De « fausses attestations » sur des sélections internationales créées pour le transfert de Samuel Kalu aux Girondins en 2018 ?
Les Girondins de Bordeaux seraient mêlés indirectement, et bien malgré eux une fois encore, dans un dossier appelé « Footgate ». La RTBF a fait part du réquisitoire du Parquet fédéral, qui est à cet instant provisoire, à charge. Un certain Mogi Bayat, agent, est notamment cité par l’article, et sera un des personnages centraux de l’enquête puisque « son nom revient dans 10 dossiers distincts, auxquels il faut en ajouter deux, abandonnés faute d’éléments suffisants par le parquet fédéral ».
Parmi ces dossiers, l’on retrouve le nom du milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Samuel Kalu où de faux documents auraient été créés sur son passé international. Voici le contenu :
« Transfert de Samuel Kalu de La Gantoise vers
Bordeaux
Le 7 août 2018, le Nigérian Samuel Kalu est transféré
de la Gantoise vers les Girondins de Bordeaux.
Sont concernés : Mogi Bayat, sa société,
et Michel Louwagie, le manager général de La Gantoise
Ce que le parquet
reproche : Avoir créée un passé de sélections
internationales au joueur sur base de fausses attestations émanant
de la fédération nigériane de football.
Comment ?
Parallèlement à la convention (7/8/2018) liant entre La Gantoise et
Bayat, relative à ce transfert, pour… 700.000 euros, Mogi
Bayat est suspecté d’avoir produit une fausse attestation de la
fédération nigériane de football (émise par Enebi Achor,
coordinateur national des équipes masculines), et qui fut adressée
au Président des Girondins de Bordeaux. Cette attestation
soutiendrait que Kalu aurait été invité à participer à un stage de
préparation des U21 nigérians en 2016, qu’il aurait joué un match
amical contre le Bénin le 2/7/2016, qu’il aurait été sélectionné
pour les matches de qualification Soudan/Nigéria (10/7/2016) et
Nigéria/Soudan (23/7/2016).
Le réquisitoire du parquet évoque une rétro-commission
de 20.000 (voire de 40.000 euros) en lien avec cette attestation,
mais tout en reconnaissant n’avoir pas pu identifier le
bénéficiaire exact ».