Ricardo Mangas : “C’est vraiment l’adaptation sur le plan social, j’ai cette partie qui est bloquée. Je me sens plus à part”

    (Photo by FEP/Anthony Bibard/Icon Sport)

    Dans A Bola, Ricardo Mangas a parlé de ses difficultés à vivre seul en France, des suites de sa signature aux Girondins de Bordeaux. Cependant, il en a un peu l’habitude puisqu’il connut cette situation depuis tout jeune, et sa signature à Benfica à 11 ans. “J’habite même à dix minutes en voiture du centre-ville. Je suis plus qu’habitué à vivre seul, et j’ai eu beaucoup de visites. Le plus de temps que j’ai passé seul a été un mois et demi d’affilée, je ne peux pas me plaindre. Quant à la cuisine, ma mère m’a appris à me débrouiller et je mange bien. Quand je fais mes courses, je paie toujours aux distributeurs automatiques, c’est mon secret pour ne pas avoir de problèmes avec le français. Il suffit de glisser la carte et tout va bien, je n’ai pas besoin de parler”.

    Dans son “malheur”, le latéral gauche des Girondins de Bordeaux est tombé sur une magnifique ville. “Pour ceux qui aiment le vin, Bordeaux c’est incroyable. Je ne connaissais pas la ville, mais j’ai été très impressionné dès le premier jour. Bordeaux est très différente de Paris qui est la ville à laquelle on pense quand on pense à la France, mais elle est tout aussi belle. Ca vaut le détour”. Un véritable coup de cœur, même s’il visita plusieurs fois déjà la ville lumière. “J’y suis allé trois fois. J’aime vraiment voyager, me promener et prendre des photos. J’aime aller dans les musées et j’ai adoré aller au Louvre. Lors des trêves internationales, j’en ai profité pour découvrir Paris ou aller au Portugal”.

    Malgré les beautés de la France, le bordelais fut part des difficultés au niveau social pour un étranger, que ce soit dans ou à l’extérieur du club.

    “C’est vraiment l’adaptation sur le plan social. Les joueurs se sentent plus à l’aise lorsqu’ils interagissent les uns avec les autres et j’ai cette partie qui est bloquée. Je ne peux pas parler à beaucoup de collègues parce qu’ils ne comprennent pas l’anglais. Bien sûr, ils interagissent et sont à l’aise les uns avec les autres car ils sont dans leur pays et parlent la même langue. Mais je me sens plus à part”.

    Traduction Girondins4Ever