Alvaro Gonzalez : « Nous savons tous comment est le mercato de janvier, la situation des équipes qui vous veulent n’est pas idéale, elles sont foutues, elles passent un mauvais moment »
Dans AS, Alvaro Gonzalez, qui était le premier choix des Girondins de Bordeaux au poste de défenseur central au mercato hivernal, est revenu sur son traitement par l’Olympique de Marseille, et son choix de rester. Le défenseur de l’OM oublie vraisemblablement de dire qu’après un refus de venir en Gironde, ses agents et représentants ont finalement tenté de le faire signer aux Girondins dans les dernières heures du mercato. Le direction bordelaise lui a alors « ri au nez » selon plusieurs sources.
« Ce que je vis en ce moment, c’est du mauvais football parce que l’entraîneur, enfin le club, a pris des décisions de me transférer cet hiver alors que j’avais été renouvelé il y a cinq mois et que je ne voulais pas bouger. Ce que je sais, c’est que j’ai été renouvelé et qu’à partir de là, toutes sortes de problèmes ont commencé. J’ai dû baisser mon salaire le 31 août pour qu’ils puissent signer un joueur ici et même si cela m’a fait mal, je l’ai fait parce que je suis le troisième capitaine de l’équipe et j’ai compris que je devais faire ces choses pour le club et pour mes coéquipiers, qui pourraient être laissés en plan le 31 […] Ils ont voulu se débarrasser de moi d’une mauvaise manière, même si je ne le voulais pas. C’était clairement la décision du club, de l’entraîneur et de toutes les personnes qui m’entourent. Le club a pris la décision de trouver une issue par tous les moyens, ce qu’ils ne m’ont pas dit, ils l’ont dit à mon agent, je leur ai demandé pourquoi ils m’avaient renouvelé pour trois ans plus un, maintenant deux plus un […] Je leur ai dit pendant la fenêtre de transfert d’hiver que je n’allais pas bouger. Au final, nous savons tous comment est le marché de janvier, la situation des équipes qui vous veulent n’est pas idéale, elles sont foutues, elles passent un mauvais moment. Y aller n’est pas la même chose que d’aller dans des équipes qui marchent bien. Je leur ai dit d’attendre jusqu’en juin, qui est un marché plus long et où il y a plus d’options, et c’est ce que nous avons convenu. Ils m’ont dit qu’il n’y aurait pas de problème, qu’ils me respecteraient, que je faisais partie de l’équipe comme un autre et que si à un moment donné je devais jouer, je jouerai. Pour le moment, je suis appelé à tous les matchs, j’essaie d’aider le groupe autant que je peux grâce à mon expérience et, à partir de là, j’attends de voir comment se déroule cette année, qui a été un peu différente pour moi ».
Si l’intérêt de Bordeaux n’a pas été évoqué (presse espagnole oblige), celui de Valence si.
« Il y a eu des contacts. Ils m’ont dit qu’ils allaient m’appeler, Corona qui est le directeur sportif, mais ils ont aussi un gros problème là-bas. Ils ont dû trouver un accord entre le directeur sportif, le président, l’entraîneur et j’imagine que certaines de ces parties n’étaient pas sûres à cent pour cent de le faire. La seule chose que j’ai dite, c’est que s’ils me voulaient, ils devaient être d’accord de tous les côtés, et que sinon, je n’avais aucune raison de bouger, ce n’était pas nécessaire ».